Au pays des Soviets: panne de courant ? On se débrouille !

Un commentaire d'Yves Taildeman. Un journaliste sans électricité, c’est comme une voiture sans essence : il n’avance plus ! Mercredi, nous avons eu la blague dans notre hôtel de presse Novahoff à Uryupino, dans la banlieue de Moscou.

Panne de courant ? On se débrouille !
©REPORTERS / GUILLAUME JC

Un commentaire d'Yves Taildeman.

Ce mercredi, l’hôtel qui accueille la grande majorité de la presse belge en périphérie moscovite a souffert d’une panne d’électricité. Une mésaventure qui a obligé les journalistes de La Dernière Heure à prendre leur mal en patience.

"Un journaliste sans électricité, c’est comme une voiture sans essence : il n’avance plus ! Mercredi, nous avons eu la blague dans notre hôtel de presse Novahoff à Uryupino, dans la banlieue de Moscou. Ne vous méprenez pas : on n’a pas à se plaindre de l’hôtel. Les chambres sont correctes, le wi-fi est bon, il y a une piscine et une salle de muscu et le personnel est sympa et flexible. Le restaurant est même ouvert jusqu’à 2 h du matin.

Et d’ailleurs, une panne d’électricité peut même arriver en Belgique. Seulement, elle est embêtante. Surtout quand on se trouve dans l’ascenseur au moment où les plombs sautent. Notre accompagnateur de l’agence de voyage a connu cette mésaventure. Heureusement, l’ascenseur était presque arrivé à destination, et l’homme a pu ouvrir les portes sans trop de problèmes.

Ce petit contretemps nous fait réaliser combien les temps ont changé. Même dans les pays de l’Est, il y a désormais du wi-fi partout et tout le monde (sauf les plus âgés, évidemment) a un smartphone.

Nous n’oublierons jamais notre déplacement avec Anderlecht à Poltava, en Ukraine, en 1997. Dans le plus bel hôtel de la ville - la presse logeait avec les joueurs, Michel Verschueren avait des cafards dans sa chambre - il y avait un seul téléphone par étage. Le GSM n’avait pas encore fait son apparition.

Et maintenant, on se plaindrait de quelques heures sans électricité ? Bien sûr que non. Que chaque étudiant en journalisme retienne cette règle de base : un bon journaliste doit avant tout être débrouillard."

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