Affaire des paris : Lotiès a été blanchi
- Publié le 21-05-2018 à 23h17
- Mis à jour le 21-05-2018 à 23h16
Des éléments resserrent l’étau autour du joueur ayant avoué avoir parié. Mais rien n’est officiellement communiqué Peu avant le match décisif face à Mouscron (12 mars), des rumeurs de joueurs eupenois ayant misé sur des matches de Jupiler Pro League, voire sur des rencontres d’Eupen, ont éclos. Une attitude proscrite par l’article 1.404 du règlement fédéral de l’Union belge.
"Oui, une enquête a été ouverte", avait à l’époque reconnu la procureure du Roi du parquet d’Eupen.
Dans la foulée, les noms de deux joueurs pandas, habitués à parier dans une agence du centre eupenois, ont reconnu leur attrait pour ce type d’activité.
"Miser sur Eupen, je ne ferais jamais cela", nous déclarait cependant Jordan Lotiès à l’époque. Si, comme d’autres, le défenseur a été entendu par la justice, il s’est montré convaincant et sans reproche. En effet, il apparaît de source sûre que ce dernier a été lavé de tout soupçon dans cette affaire.
Comme cela avait déjà été le cas lors de son séjour espagnol à Osasuna, où il avait également été interrogé dans un dossier similaire.
L’autre élément était Nicolas Verdier, actif à… Malines au moment des mises interdites. "Oui, je joue, je ne le nie pas. Mais sur d’autres sports que le foot." Ce duo, ami dans la vie, a été écarté.
D’autres joueurs ont été convoqués entretemps. "C’est vrai, nous sommes plusieurs à avoir été entendus par la justice", reconnaissait, sous couvert d’anonymat, un joueur du cercle germanophone. "On attend le retour de ces interrogatoires et l’on n’a pas plus d’informations que ce que l’on a pu lire dans la presse."
Ni le parquet d’Eupen ni le joueur qui, lui, aurait avoué avoir misé sur des rencontres de son club ne se montrent, logiquement, loquaces.
E. T.