À Seraing, leurs enfants ont grandi avec ceux de Lukaku
- Publié le 04-07-2018 à 19h26
- Mis à jour le 04-07-2018 à 19h25
"Roger, c’était comme notre famille" Edmilson et Wamberto ont joué pendant deux ans avec Roger Lukaku à Seraing (1993 à 1995).
"Lui, Danny Ngombo, Isaias, Edi et moi, nous étions toujours ensemble", dit Wamberto qui, plus tard, a invité Roger à des matches d’anciennes stars brésiliennes au profit d’enfants des favelas. "On formait comme une grande famille et les enfants jouaient tout le temps ensemble. Ces derniers temps, on s’est un peu perdu de vue car il a changé de numéro."
Edmilson renchérit : "Pendant les matches, pendant les entraînements, les gamins couraient dans la tribune. Il y avait toujours un ballon avec eux. Romelu était déjà le plus grand et le plus fort. Il était déjà aussi costaud que mon fils Ediberg et que Danilo, le fils de Wambi, qui avaient trois ans de plus. On se demandait parfois si les nôtres n’étaient pas trop petits mais en fait, c’est lui qui était déjà en avance sur son âge."
"À ce moment-là, on ne pouvait pas encore dire s’ils seraient de bons joueurs mais une chose est sûre : c’était déjà Romelu qui shootait le plus fort", rigole Wamberto.
Junior Edmilson, Jordan Lukaku et Wanderson Sousa Campos n’avaient qu’un an. Roger avait débarqué de Boom, où il avait inscrit 11 buts en 43 rencontres. À Seraing, servi par Edmilson, Isaias et Wamberto, il allait en marquer 27 en 60 matches.
"Et en rater autant", rigole Edmilson. "De ce point de vue, il était un peu comme Romelu maintenant : il lui fallait plusieurs occasions pour marquer."
Wamberto voit une autre similitude : "Roger jouait très bien en pivot : on lui a offert des buts mais il nous a également délivré pas mal d’assists."
Edmilson enchaîne : "Roger, c’était un joueur de grand rectangle. Romelu est beaucoup plus complet et beaucoup plus rapide. La feinte qu’il fait pour laisser le ballon à Chadli sur le troisième but face au Japon, c’est super. Si j’ai un conseil à donner aux défenseurs brésiliens, c’est de jouer l’anticipation sur lui. Si on le laisse se retourner, on est mort."
P.S.