9 sur 9 en 2014 et 2018 : seule la Belgique l’a fait
- Publié le 28-06-2018 à 22h29
- Mis à jour le 28-06-2018 à 22h28
Les Diables n’ont plus perdu un seul point en groupe depuis seize ans Quel que soit l’état d’esprit avec lequel il est disputé, un match de Coupe du Monde pose toujours des questions.
1Vermaelen titulaire, cela remonte à quand ?
Le défenseur anversois a disputé ses premières minutes lors de ce Mondial. Il n’avait plus entamé une rencontre avec les Diables Rouges depuis le 14 novembre dernier, face au Japon. À cette occasion, il avait même enchaîné deux titularisations car il avait joué la totalité du match contre le Mexique, quatre jours plus tôt. Avec Barcelone, Thomas Vermaelen avait été titulaire au cours de la 34e journée, contre Villarreal.
2Vertonghen sur le banc : est-ce déjà arrivé ?
En faisant à ce point tourner son onze de base, Roberto Martinez a laissé plusieurs cadres sur le banc. Jan Vertonghen a certainement dû avoir besoin de quelques minutes pour y trouver ses repères car cela faisait… quatre ans qu’il n’avait plus entamé un match international comme réserviste. C’était face à la Russie, lors du deuxième match du Mondial 2014. Lors des 48 matches suivants, il était soit titulaire, soit blessé (deux fois), soit absent (une fois).
3Quand les cartes jaunes belges seront-elles annulées ?
Cinq joueurs belges sont désormais sous la menace d’une suspension au prochain avertissement (Kevin De Bruyne, Jan Vertonghen et Thomas Meunier ont été rejoints par Youri Tielemans et Leander Dendoncker). Ils vivront avec cette menace au-dessus de la tête jusqu’en demi-finales car ce n’est qu’après les quarts que les compteurs sont remis à zéro.
4Qui a fait deux fois 9 sur 9 en 2014 et 2018 ?
La réponse est très simple : personne… à part la Belgique. Il y a quatre ans, les Pays-Bas, la Colombie et l’Argentine avaient également réalisé un parcours parfait en groupe, sans parvenir à répéter cet exploit en Russie. Les Diables n’avaient également jamais enchaîné deux neuf sur neuf en Coupe du Monde dans leur histoire. Bref, c’était une soirée en or !
Michaël Franken