Wanty-Groupe Gobert, sur la lancée de l’an passé
Pour les Wanty-Groupe Gobert, le début du Tour 2018, confirme celui de l’an passé.
- Publié le 09-07-2018 à 12h33
Pour les Wanty-Groupe Gobert, le début du Tour 2018, confirme celui de l’an passé. Le Tour 2018 débute manifestement dans la même veine que le précédent pour l’équipe Wanty-Groupe Gobert. Après Yoann Offredo, désigné le plus combatif de la première étape, samedi, c’est son équipier Dion Smith qui est monté, ce dimanche à La Roche-sur-Yon, sur le podium du Tour.
Dans le même temps, en classant Timothy Dupont à la 6e place de l’étape, Andréa Pasqualon à la 8e et Guillaume Van Keirsbulck à la 13e, les hommes du tandem Jean-François Bourlart - Hilaire Van der Schueren ont enlevé le classement interéquipes du jour.
"C’est pour cela que nous sommes là", avoue avec le sourire le manager de la formation procontinentale. "Pour animer le Tour, pour remercier les organisateurs de nous avoir invités, pour satisfaire nos sponsors…"
Tandis que Bourlart ne pouvait cacher sa joie, Dion Smith revêtait le maillot à pois de meilleur grimpeur.
"C’était un moment très spécial de me retrouver sur ce podium", avouait le Néo-Zélandais, passé en tête au sommet de la seule difficulté du jour, la côte de Pouzauges, au km 28. "Je suis fier pour mon pays et Wanty-Groupe Gobert, c’est fantastique. C’était prévu de me focaliser sur ce maillot puis de me relever car il fallait épargner nos forces pour le chrono par équipes de mardi où nous tenterons de limiter le plus possible la casse pour notre leader Guillaume Martin."
Dion Smith est assuré de porter deux jours le maillot à pois, mais il ne compte pas en rester là.
"Je ferai tout ensuite pour tenter de le conserver le plus longtemps possible", dit-il. La formation procontinentale wallonne a connu un autre bonheur en remportant le classement par équipes de la 2e étape, grâce, notamment, au bon classement de Timothy Dupont. Le trentenaire de Bredene découvre le Tour. Douzième samedi, il a fait deux fois mieux, le lendemain.
"Je pense même que je pouvais faire un petit peu mieux encore, je suis sans doute un peu trop brave", disait le Flandrien. "J’étais dans la roue de Sagan, mais Colbrelli est venu m’en éjecter en me poussant de l’épaule. Mais je ne peux pas être déçu, encore moins en voyant qui me précède."
Le roi des vainqueurs de la saison 2016, quand il avait gagné 17 courses, savait à quoi s’attendre, mais il constate le très haut niveau de ces sprints.
"Le final était vraiment dangereux, c’était fou", dit-il. "Je n’ai pas vu la chute, j’étais juste devant. Ensuite, j’étais bien devant, mais j’ai malheureusement été poussé par Colbrelli, comme je viens de vous le dire, puis enfermé par Démare qui m’a un peu gêné. J’ai trop de respect pour les grands coureurs."