Tour de France: Wanty-Groupe Gobert "aussi bien préparés que les Sky"
Pour sa deuxième participation au Tour, l’équipe Wanty-Groupe Gobert veut à nouveau honorer l’invitation reçue d’ASO.
- Publié le 06-07-2018 à 12h23
- Mis à jour le 06-07-2018 à 15h28
Pour sa deuxième participation au Tour, l’équipe Wanty-Groupe Gobert veut à nouveau honorer l’invitation reçue d’ASO.
Si l’affluence aux conférences de presse d’avant-Tour constitue le plus juste baromètre de la popularité d’une équipe, la formation Wanty-Groupe Gobert a pu mesurer jeudi la dimension dans laquelle sa première participation à la Grande Boucle l’avait fait entrer depuis l’année dernière. Novices en 2017, les troupes de Jean-François Bourlart avaient animé une bonne partie de l’épreuve et véhiculé une image de sympathie tout au long des trois semaines de course.
"Cette équipe possède une véritable identité, juge ainsi le Français Yoann Offredo. Si les gens s’identifient si facilement à cette structure c’est grâce à son côté humain. Nous n’avons pas les moyens des toutes grosses écuries mais travaillons cependant comme de vrais professionnels."
Pour permettre aux huit coureurs sélectionnés d’évoluer dans les meilleures conditions, le staff de l’équipe wallonne n’a rechigné à aucun effort. Stages en altitude, reconnaissances de toutes les étapes alpestres et pyrénéennes, repérages des pavés de la 9e étape, entraînement au contre-la-montre par équipe sur le circuit de Zolder : rien n’a été laissé au hasard. "On est aussi bien préparés que les Sky", sourit le directeur sportif Hilaire Van der Schueren.
"Notre première expérience sur le Tour a été riche en enseignements, juge le manager Jean-François Bourlart. N ous avions abordé ce grand rendez-vous au mieux mais avons noté certains petits détails qu’il nous était possible de corriger et identifié les domaines dans lesquels il nous fallait progresser. Nous revenons sur le Tour mieux armés et ambitionnons donc logiquement de faire mieux qu’en 2017. Nous aimerions ainsi porter notre leader Guillaume Martin (23e en 2017) un peu plus haut encore dans le classement général tout en continuant à animer la course par notre combativité et notre goût pour l’offensive."
En fin de contrat en décembre prochain, Guillaume Martin suscite l’intérêt de grandes écuries comme AG2R-La Mondiale et UAE mais se sent comme un poisson dans l’eau dans la structure hennuyère.
"Notre volonté est de le faire grandir et de continuer à grandir avec lui, poursuit Bourlart. Nous ne l’avons jamais caché, le meilleur moyen de pérenniser une participation au Tour serait d’un jour devenir WorldTour. Cela s’inscriait dans une évolution à mon sens logique. Ce ne sera pas pour 2019 et ne constitue pas une obsession, mais un horizon à moyen terme me paraît réaliste."