Les huit temps forts du Tour, ou les étapes qui devraient marquer la course
Ce sont les étapes qui devraient marquer le plus cette 104e édition.
- Publié le 30-06-2017 à 09h11
- Mis à jour le 30-06-2017 à 12h55
Ce sont les étapes qui devraient marquer le plus cette 104e édition. Voici les huit temps forts de la 104e édition du Tour de France qui débute ce samedi.
Un début à toute vitesse
Entre le chrono d’ouverture, tracé sur les grands boulevards de Düsseldorf et le final pour puncheurs à Longwy, lundi, on devrait vivre trois premiers jours marqués par la grande vitesse. À Liège, sur le Quai des Ardennes, tout a été fait pour que le premier sprint attendu de ce Tour lance la lutte entre les meilleurs sprinters du monde. À l’exception de Gaviria et de Coquard, ils sont tous là. Cette édition peut leur offrir un maximum de huit ou neuf possibilités et leurs empoignades promettent énormément de spectacle.
Ils se mettent à La Planche
Dès le cinquième jour, le Tour 2017 prend de la hauteur. Sur les pentes finales (20 % maximum) de la Planche des Belles filles, une première hiérarchie va voir le jour. Dans les Vosges, le Tour entre dans la moyenne montagne mais la course entre les favoris se jouera sur la dernière montée (5.9 km à 8.5 %).
Une biche, des chats, quelle ménagerie !
La 9e étape du Tour sera-t-elle, comme l’affirme Thierry Gouvenou, le concepteur du parcours, l’étape reine de cette édition ? Ce 9 juillet, les coureurs doivent s’attendre à passer une journée compliquée dans les monts du Jura. Elle comporte sept ascensions répertoriées dont trois montées hors catégorie inédites ou peu usitées et 4.600 mètres de dénivelé. Parmi ces montées redoutables, le col de la Biche, qui va surprendre ceux qui ne l’ont pas reconnu, puis le Grand Colombier, dont la montée rude semble par moments filer droit vers le ciel (il y a un passage à 22 %). Enfin, dans la finale, le Mont du Chat (8.7 km à 10.3 %) revient au programme, 43 ans après qu’Eddy Merkx y eut souffert face à Gonzalo Aja et Raymond Poulidor. Le Bruxellois avait toutefois fait dans la descente, rapide, technique et dangereuse, le retard concédé au sommet (1:45) en dévalant comme lui seul pouvait le faire. Gare à la faute !
Peyragudes
Comme dans les Alpes plus tard, il n’y aura que deux étapes dans les Pyrénées. La première des deux est longue et recense cinq cols, dont celui de Menté, puis le très difficile Port de Balès, avant le Peyresourde (un des cols les plus visités par le Tour avec 65 ascensions) qui va servir de rampe de lancement à la courte montée finale vers Peyragudes. La finale est rude (13 % en moyenne et 16 % maximum dans le dernier kilomètre).
Garder la Foix
Ce 14 juillet, la deuxième étape pyrénéenne ne fait que 101 kilomètres. Tracée entièrement en Ariège, elle comporte trois cols avant l’arrivée à Foix, le col de Latrape, celui d’Agnès et le bien nommé Mur de Péguère.
Ne pas tomber dans Le Puy
Voici une étape qui peut tourner au piège au départ des Monts d’Aubrac. Dans la finale, deux cols de 1re catégorie précèdent l’arrivée au Puy en Velay. Parmi eux l’inédit et compliqué, car étroit et pentu, Col de Peyra Taillade (avec des 12, 13, 14 %).
Dans la légende
Après une première journée alpine classique avec la Croix de Fer, le Télégraphe et le Galibier, suivis toutefois d’une (trop ?) longue descente vers Serre-Chevalier, c’est la deuxième journée dans les Alpes, le 20 juillet, qui devrait rester gravée dans la mémoire de ce Tour avec l’arrivée au sommet de l’Izoard, gravi par la Casse Déserte.
Les dieux du stade
Le dernier temps forts du Tour est un chrono entièrement tracé à Marseille, au départ et à l’arrivée du Stade vélodrome. Les coureurs verront pour la première fois la mer depuis le départ, trois semaines plus tôt. Si le tracé est globalement plat et visite de nombreux lieux connus de Marseille, il va contraindre les coureurs à escalader la montée de la Bonne Mère vers Notre-Dame de la Garde. À l’arrivée, la messe sera dite !