L’analyse de la 7e étape: la nouvelle génération des sprinters
Groenewegen après Gaviria : les jeunes ont pris le pouvoir dans la dernière ligne droite.
- Publié le 13-07-2018 à 18h40
- Mis à jour le 13-07-2018 à 18h45
Au niveau des sprints de ce Tour de France, une tendance s’impose après les quatre arrivées massives. La nouvelle génération titille de plus en plus les sprinters vedettes, les anciens.
En quatre sprints (sans compter celui de Quimper, où les vrais sprinters n’avaient pas pu jouer la victoire avec un final trop dur pour eux) depuis le Grand Départ, samedi, il y a eu les succès de l’inévitable Peter Sagan (dont celui de Quimper). Mais aussi deux pour le Colombien Fernando Gaviria, âgé de 23 ans. Et un, désormais, pour le Néerlandais Dylan Groenewegen. Du haut de ses 25 ans, il s’est imposé ce vendredi avec une large avance sur Fernando Gaviria. Et Peter Sagan. Qui a parfaitement résumé la montée en puissance de la nouvelle génération. "Ils sont plus jeunes que moi, c’est la vie, c’est comme ça", avait-il commenté, lui qui a 28 ans. "Et ils sont vraiment très rapides."
Les trentenaires peuvent confirmer : Mark Cavendish (33 ans), Marcel Kittel (30 ans) ou André Greipel (35 ans) n’ont pas encore réussi à trouver l’ouverture sur ce Tour de France. Mais ils feront tout pour y arriver ce samedi, à Amiens, où ils auront une nouvelle opportunité. Sur les terres d’Arnaud Démare. Qui rêve de s’imposer chez lui en ce 14 juillet. Et rester dans le train de la nouvelle génération de sprinters, lui qui a 26 ans.