Analyse de la 4e étape du Tour de France: Fernando Gaviria sur les bases de Kittel
Deux succès en deux sprints pour la pépite colombienne : il n'avait pas pu défendre ses chances dimanche.
- Publié le 10-07-2018 à 18h32
- Mis à jour le 10-07-2018 à 23h15
Deux succès en deux sprints pour la pépite colombienne : il n'avait pas pu défendre ses chances dimanche.
"L’important, c’est de gagner rapidement. Un premier succès sur un Grand Tour libère tout le monde : les leaders, les coéquipiers, le staff. Il y a moins de pression." Les propos de Philippe Gilbert, tenus lors de la conférence de presse d’avant Tour de France, à La Roche-sur-Yon, ont à nouveau pris tout leur sens, ce mardi. Avec la nouvelle victoire de Fernando Gaviria. Sa deuxième en quatre jours sur ce Tour de France, qu’il découvre. Lui qui n’a que 23 ans et a fêté son 34e succès, déjà, de sa carrière.
L’an passé, pour sa première participation au Tour d’Italie, il y avait remporté quatre succès. Il est donc à la moitié du chemin en quatre jours. "Nous avons tous confiance en lui, il est vraiment solide", avait précisé Philippe Gilbert à son sujet.Et le Colombien a une nouvelle fois confirmé, en s’imposant en force, ce mardi, à Sarzeau, en lançant son sprint de loin, à 250 mètres de la ligne, dans une arrivée en faux-plat vent de face, résistant aux remontées d’André Greipel et de Peter Sagan.
"Après ces trois premiers sprints, on ne peut que constater la supériorité de Fernando Gaviria", analyse Laurent Jalabert, au micro de France Televisions. "C’est le plus rapide de ce Tour de France, un peu comme Marcel Kittel l’an passé, quand l'Allemand avait remporté cinq étapes. Gaviria s’est imposé deux fois en trois sprints. Or, lors du sprint de dimanche, il avait été gêné par une chute juste avant l’arrivée. C’est donc peut-être le sprinter de ce Tour de France."
Quick Step poursuit donc sa moisson de succès dans cette étape marquée par la longue échappée de quatre hommes (deux Belges et … deux Français) : Guillaume Van Keirsbulck, Dimitri Claeys, Anthony Perez et Jérôme Cousin. Une échappée fleuve, partie dès le départ. Au lendemain du chrono par équipes, il n’y a pas eu bagarre pour aller dans cette échappée, qui a résisté jusqu’au dernier kilomètre. Greg Van Avermaet a conservé son maillot jaune.