Maxime Monfort après le Tour de Suisse: "J’y ai cru"
Échappé et longtemps leader virtuel, le Wallon s’est classé quatrième de l’étape reine.
- Publié le 15-06-2018 à 11h49
Échappé et longtemps leader virtuel, le Wallon s’est classé quatrième de l’étape reine.
Ses supporters y ont longtemps cru. Et lui aussi. Mais Maxime Monfort a dû se contenter de la quatrième place sur l’étape reine du Tour de Suisse. Une place d’honneur conquise au terme d’une longue échappée.D’abord au sein d’un groupe de seize hommes, avec d’autres Belges, comme Sep Vanmarcke, Iljo Keisse, Tim Declercq ou Maarten Wynants. Ensuite au sein d’un groupe qui s’est réduit au fil des cols Furkapass (hors catégorie) et le Klausen-Pass. Il n’y avait plus que six hommes dans le final pour se disputer la victoire : Nathan Haas, Soren Kragh Andersen, Cyril Gautier, Gorka Izagirre, Michael Gogl et Maxime Monfort, qui a longtemps été leader virtuel.
Le Wallon s’est classé quatrième, après avoir été repris dans le dernier kilomètre par le leader Richie Porte, tandis que le jeune Soren Kragh Andersen s’est imposé.
Maxime, quatrième de l’étape, leader virtuel, on a l’impression que vous avez cru à la victoire d’étape.
"Oui, j’y ai cru. Tout en sachant que la petite bosse à l’arrivée n’était pas à mon avantage. J’aurais préféré une montée plus longue et moins explosive. Mais cela avait été compliqué d’arriver jusque-là, de pouvoir jouer la victoire. Nous avons dû rouler fort pour résister au retour des favoris et on y a laissé beaucoup de forces. J’ai fait le final avec ce qu’il me restait ! Il me manquait malheureusement un punch pour un démarrage."
Quel était votre sentiment à l’arrivée ?
"Je suis un peu déçu, mais je suis aussi quand même content de ma journée, qui a prouvé que je suis bien en condition. Car cela a été une étape bien difficile. Et c’est ça que je vais retenir."
Vous aviez planifié cette attaque ?
"Oui. Je devais y aller ce jeudi. Je savais que c’était la plus belle opportunité pour une échappée d’aller au bout. J’étais d’ailleurs le seul coureur désigné par l’équipe pour aller devant, comme Tim Wellens n’est pas au mieux pour le moment, que Bjorg Lambrecht joue le général et que les autres sont des sprinters. Cela a bataillé ferme pour partir mais j’ai su intégrer le bon coup."
Vous avez été leader virtuel. Vous avez pensé à prendre le maillot jaune ?
"Cette idée m’a traversé l’esprit. Mais je savais que cela allait être compliqué. J’ai déjà vécu ce genre de situation ! Je ne me suis donc pas focalisé sur ce maillot de leader pour ne pas perdre mes moyens, pour continuer à bien réfléchir en course. Je n’ai pas forcément fait les bonifications, je pensais à la victoire d’étape."