Liège-Bastogne-Liège: Le finale différent pour la Doyenne en 2019
- Publié le 23-04-2018 à 07h11
Une page de l’histoire de Liège-Bastogne-Liège s’est tournée dimanche en fin d’après-midi. Après avoir été tracée durant les vingt-cinq dernières années à Ans, la ligne d’arrivée de la Doyenne déménagera en effet en centre-ville dès la saison prochaine. ASO ainsi que les autorités communales et provinciales officialiseront en milieu de semaine une information que nous vous avions révélée début mars dans nos colonnes.
ASO décidera du lieu d’arrivée Si Liège-Bastogne-Liège reste bel et bien la propriété du Pesant Club Liégeois, le cercle principautaire a confié les clés du camion à ASO depuis de nombreuses années déjà. L’organisateur du Tour de France semble ainsi avoir reçu carte blanche pour déterminer le nouveau lieu le plus adéquat à l’arrivée de la Doyenne. Les impératifs logistiques de la classique ardennaise n’étant pas ceux du Tour de France, une arrivée en plein cœur de la Cité ardente, boulevard d’Avroy par exemple, reste totalement réalisable, d’autant qu’aucun aménagement urbain n’y apparaît rédhibitoire. Les quais de Meuse constituent une autre option qui n’aurait toutefois pas les faveurs des autorités locales, désireuses de mettre en lumière les endroits plus emblématiques de Liège. Celles-ci s’inclineront toutefois face aux impératifs sportifs.
Plus de Saint-Nicolas Consciente de l’attentisme généré par un final aux allures de montagnes russes, ASO songe à totalement bouleverser celui-ci. La volonté de la société française serait ainsi de proposer dix derniers kilomètres dépourvus de réelles difficultés afin de favoriser une course de mouvement plus en amont, sur des lieux emblématiques comme la côte de La Redoute par exemple.
Une vision qui aura, du coup, raison de la côte de Saint-Nicolas qui disparaîtra de la prochaine édition de la Doyenne. Comme durant près de vingt ans (du début des années 70 au début des années 90), la côte des Forges pourrait bien redevenir l’ultime difficulté d’un parcours qui plongerait ensuite du plateau de Beaufays vers le cœur de la Cité ardente.
Si ASO a, évidemment, déjà réfléchi à la question, sa direction sportive devrait se pencher avec plus d’attention sur le sujet dans la foulée du prochain Tour de France. Il n’est évidemment pas question de bouleverser la nature même d’un parcours historique mais bien de dynamiser une finale et des scénarios trop souvent sclérosés par la présence de deux difficultés (côtes de Saint-Nicolas et d’Ans) dans les six derniers kilomètres.