L'autre regard: depuis dix ans, le cyclisme made in Great Britain renverse tout sur son passage

Par Miguel Tasso.

L'autre regard: depuis dix ans, le cyclisme made in Great Britain renverse tout sur son passage
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Par Miguel Tasso.

C’est une véritable OPA sur le cyclisme qu’est en train de réaliser la Grande-Bretagne. Cette année, on retrouve ainsi trois champions d’Outre-Manche au palmarès des trois grands tours : Chris Froome a gagné le Giro, Geraint Thomas, le Tour et Simon Yates, la Vuelta. Il fut une époque pas si lointaine où la petite reine ne faisait pourtant guère recette en Angleterre. Chaque été, les citoyens de Sa Gracieuse Majesté se demandaient même quelle mouche étrange piquait leurs voisins pour se passionner ainsi pour la Grande Boucle. Certes, Brian Robinson avait remporté une étape en 1958 et le grand Tom Simpson, Barry Hoban et Robert Millar avaient, ici ou là, défrayé la chronique. Mais, dans l’absolu, que l’on roule à gauche ou à droite, le vélo ne passionnait pas grand-monde du côté de Londres.

En 2004 et 2005, il n’y avait d’ailleurs aucun coureur britannique au départ du Tour ! Depuis dix ans, la roue a tourné fou et le cyclisme made in Great Britain renverse tout sur son passage. Des budgets étatiques pour développer la discipline, une stratégie sportive et technologique très pointue et, surtout, l’arrivée de Sky dans le peloton ont permis aux cyclistes britanniques de gagner tous les sprints. Sur piste, d’abord, sur route, ensuite. Les mauvaises langues évoqueront les soupçons de dopage qui planent sur ces succès. En attendant, le vélo est devenu un moyen de locomotion très prisé des Londoniens et il fait la Une sur la BBC et sur… Sky !

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