Jelle Vanendert: "J’ai envie de me faire plaisir samedi"
Jelle Vanendert a la tête tournée vers l’étape reine de ce Baloise Belgium Tour.
- Publié le 25-05-2018 à 11h40
Jelle Vanendert a la tête tournée vers l’étape reine de ce Baloise Belgium Tour. L’équipe Lotto-Soudal continue de dominer ce Baloise Belgium Tour. La formation World Tour a contrôlé toute la journée l’échappée matinale (dans laquelle s’était glissé le Liégeois Antoine Warnier) avant de propulser André Greipel vers la victoire. Sa deuxième d’affilée sur ce Tour de Belgique. L’Allemand espère un troisième succès dimanche, à Tongres. Et son équipe vise également le classement final. Cela passera par un bon chrono, ce vendredi, à Bornem, pour Jens Keukeleire. Et aussi une bonne étape reine samedi, à Wanze. Pour une journée que Jelle Vanendert a déjà dans le viseur.
Le grimpeur limbourgeois fait sa reprise sur ce Baloise Belgium Tour. "Et ce n’est pas facile, je suis fatigué", glisse, dans un clin d’œil, le sympathique trentenaire, qui fait toujours l’effort de s’exprimer en français. "Je n’ai plus couru depuis Liège-Bastogne-Liège (NdlR : où il a lutté pour la victoire et le podium avec son attaque dans Saint-Nicolas). Et je viens de terminer un stage en altitude. Je suis rentré mardi, la veille de ce Tour de Belgique, d’un stage en montagne, à la Sierra Nevada. J’y étais avec Tiesj Benoot, qui y est toujours. J’y ai bien travaillé, mais ce n’est jamais évident de reprendre : mes sensations n’étaient pas terribles lors des premières étapes."
Il espère qu’elles seront meilleures samedi, pour l’étape de Wanze, qui lui rappellera la Flèche wallonne, sur laquelle il s’était classé troisième, au printemps. Car le Mur de Huy est à franchir à deux reprises, comme la côte d’Ereffe. Et de nombreuses autres. "Cela va me rappeler de bons souvenirs, mais le contexte sera différent", analyse Jelle Vanendert, qui enchaînera ensuite avec le Critérium du Dauphiné. "Les Ardennaises, c’était il y a un mois. Quand ma condition était au top. Ce n’est pas le cas actuellement. Je travaille ma forme en vue du Tour de France. Ici, c’est de la préparation, notamment pour récupérer du rythme et de la vitesse. Mais j’ai quand même envie de me faire plaisir samedi. J’espère jouer la victoire. Sur une étape qui s’annonce difficile, sans l’être trop non plus. Ce n’est pas un peloton World Tour, ici. Et cela pourrait être débridé, partir de loin comme l’an passé avec des favoris qui s’observent. Il faudra être vigilant."
"Keukeleire peut faire le doublé"
Vainqueur sortant, où en est Jens Keukeleire ? Peut-il faire le doublé sur ce Tour de Belgique ? "J’ai envie de dire que l’étape de samedi est peut-être un peu trop dure pour lui, mais il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas du niveau des classiques wallonnes, ici", répond son coéquipier Jelle Vanendert. "Et puis, samedi, la dernière bosse sera à dix kilomètres de l’arrivée. Soit un homme très fort ira seul au bout, soit cela va se regrouper, revenir de l’arrière. Et Jens pourrait alors être un des plus forts. Il peut donc faire le doublé."
"Mon podium à la Flèche ne m’a pas changé"
Quand les coureurs de Lotto-Soudal sont sortis du bus, jeudi matin, à Lochristi, les chasseurs de photos et d’autographes ont traqué André Greipel. Et Jelle Vanendert. Le Limbourgeois est-il plus suivi depuis sa troisième place à la Flèche wallonne en avril, son premier podium sur une classique depuis 2014 (et sa deuxième place à l’Amstel Gold Race) ? "Non, je n’ai pas l’impression que cela ait vraiment changé à ce niveau-là", répond-il. "Mon podium au Mur de Huy ne m’a pas non plus changé personnellement. J’ai toujours gardé confiance en moi. Par contre, je sens qu’il y a plus de confiance en moi au sein de l’équipe, ce qui est motivant. Cela te renforce."