Dans les coulisses d'un stage hivernal d'une équipe cycliste: du soleil et beaucoup de travail...
À côté de l’entraînement, les journées des coureurs sont plutôt bien remplies. Illustration.
- Publié le 15-12-2016 à 14h59
- Mis à jour le 15-12-2016 à 15h08
À côté de l’entraînement, les journées des coureurs sont plutôt bien remplies. Au bord des plages de la Costa Blanca, entre les quelques toisons blanches de septuagénaires venus profiter d’une retraite au soleil, le peloton World Tour soigne, durant chaque mois de décembre, le taux de remplissage des plus beaux hôtels de la région lors des traditionnels camps hivernaux.
AG2R, Trek-Segafredo, Quick Step Floors ou la FDJ sont ainsi quelques-unes des équipes à sillonner les routes de l’arrière-pays en ce mois de décembre. Un environnement que la formation BMC connaît, elle aussi, sur le bout des doigts puisque le Racing Team fréquente l’hôtel Marriott la Sella de Denia depuis sept ans déjà.
De nombreuses exigences pour le choix du lieu
"Si nous sommes aussi fidèles à cet établissement, c’est parce qu’il répond parfaitement à chacun de nos nombreux critères", détaille Noël Dejonckheere, European Operating Manager de BMC. "Nous avons besoin d’un grand nombre de chambres pour accueillir toute l’équipe et nos sponsors, de plusieurs salles de réunion afin d’organiser la multitude de meetings au programme de ces douze jours de ce stage et d’une cuisine de qualité dont peuvent disposer nos deux chefs pour confectionner des plats correspondant aux besoins de nos athlètes. Le tout dans un environnement calme et confortable…"
Sur le plan sportif aussi, la Costa Blanca colle parfaitement aux besoins du peloton. "L’ensoleillement est pratiquement garanti", sourit le directeur sportif, Valerio Piva. "La topographie des lieux permet, elle, d’aussi bien dessiner une sortie de décontraction en bord de mer qu’une séance plus musclée puisqu’on peut rapidement monter à près de 1.000 m dans l’arrière-pays."
Des journées bien remplies
Séances de yoga et de gainage, multiples examens médicaux, sessions photos collectives et individuelles, prise de mesure pour les vêtements de compétition et de loisirs, rencontres avec les partenaires techniques et sponsors, séances de formation à la communication médiatique, discussion pour le programme de course, après-midi médias, étude posturale visant à définir la position en machine : le programme des coureurs, une fois descendus de vélo, est pour le moins copieux. "Le stage de décembre est toujours le plus fatigant de la préparation hivernale", commente Loïc Vliegen, le coureur liégeois de BMC. "De 7h à 21h, nous n’avons pas une minute à nous ou presque tant les réunions s’enchaînent une fois que nous bouclons l’entraînement. On n’a donc pas le temps de s’ennuyer. (rires) Il est important de démarrer la saison sur de bonnes bases et de régler une multitude de petits détails avant son coup d’envoi. En janvier, lors du second stage collectif, on pourra alors se concentrer sur la récupération au retour de l’entraînement."
Le programme de la journée d’un coureur
Si l’entraînement, les repas et le massage continuent d’articuler la journée des coureurs en camp d’entraînement, elle se complète par de multiples réunions. Voici l’exemple de la journée d’un cycliste de l’équipe BMC.
07h00 : réveil.
07h15-08h00 : yoga.
08h00-09h00 : déjeuner.
09h15-09h45 : gainage et échauffement.
10h00-14h00 : entraînement.
14h00-15h00 : dîner.
15h00-16h30 : formation à la marque BMC.
17h15-17h30 : écho-cardiogramme.
18h15-18h30 : séance photo individuelle.
18h45-19h05 : prise de mesure des vêtements.
19h00-19h45 : yoga.
20h00-21h00 : dîner.