Sébastien Grignard : "C’était une mononucléose"
En manque de résultats ces derniers mois, le Hennuyer connaît la raison de sa faiblesse du printemps.
- Publié le 13-06-2018 à 11h17
En manque de résultats ces derniers mois, le Hennuyer en connaît la raison Il se doutait que le parcours de Vresse-sur-Semois serait sans doute un peu trop difficile pour lui pour viser le titre de champion de Belgique du chrono, qu’il avait décroché l’an passé chez les juniors. Surtout pour un coureur de première année chez les espoirs. Mais Sébastien Grignard ne s’attendait pas à terminer aussi loin le 1er mai.
"Cela n’avait pas été du tout, j’étais passé à côté", reconnaît celui qui porte désormais le maillot de l’équipe Lotto-Soudal espoirs. "Un peu comme la période juste avant : cela n’allait pas. Le mental ne suivait plus non plus. Je sentais que je n’étais pas à niveau, mais je ne savais pas pourquoi."
Sa contre-performance au National du chrono l’a poussé à passer des examens. "Ils ont révélé que je souffrais d’une mononucléose, continue le jeune Hennuyer. J’étais sur la fin de la maladie. Cela a été un soulagement de connaître la cause de ma faiblesse de ces derniers temps. Je regrette juste de ne pas l’avoir remarqué plus tôt. Mais je n’ai pas eu beaucoup de chance cette saison et je pensais que mon manque de résultats venait de là. Je ne m’en suis donc pas rendu compte."
Il vient d’effectuer une coupure de deux semaines. Sans la moindre sortie à vélo. "J’avais quand même pris le départ de Paris-Roubaix espoirs avant ma coupure forcée, mais uniquement pour y prendre de l’expérience", détaille encore l’ancien champion de Belgique sur route chez les juniors. "Lors de mes deux semaines sans sport, je me sentais encore fatigué. Mais je commence à me sentir mieux. J’ai recommencé à m’entraîner ce lundi. Mais je ne sais pas quand je reprendrai la compétition. Je ne veux pas brûler les étapes. Nous déciderons avec mon entraîneur et mon directeur sportif."