Boris Vallée conforte son maillot de leader au Tour de Taihu Lake

Deux ans. Boris Vallée n’a plus gagné depuis deux ans. Depuis ce sprint dans les rues de Le Roeulx, où il avait battu Tom Boonen en personne sur une étape du Tour de Wallonie. En 2016, le rapide coureur liégeois s’était aussi imposé sur deux étapes du Tour de Bretagne et sur une étape de la Ronde de l’Oise, deux épreuves de catégorie 2. Depuis, il s'est souvent mis au service de ses leaders, comme poisson-pilote. Mais le coureur de Wanty-Groupe Gobert lutte actuellement pour la victoire sur le Tour de Taihu Lake, en Chine.

Après s’être classé sixième du prologue, il a fini deux fois deuxième d’étapes. Une fois battu de quelques millimètres par le Colombien Juan Molano (qui vient d’être recruté par UAE Emirates) et une autre fois devancé par le très rapide Italien Jakub Mareczko (qui sera le coéquipier de Greg Van Avermaet la saison prochaine). Ce qui lui permet d’être leader de cette épreuve classée en 2.1 à l’Union Cycliste Internationale.

"Quand j’ai été battu par Molano, j’étais très déçu, car j’avais été devancé de très peu, mais ici, il n’y a pas eu photo", commente Boris Vallée. "J’ai attendu les 220 derniers mètres pour lancer mon sprint. Mareczko est revenu avec de la vitesse de derrière et a pu me remonter."

Mais après avoir pris le maillot orange de leader la veille, Boris Vallée a augmenté son avance grâce aux bonifications. "J’ai confiance pour la suite, car nous avons une équipe solide et motivée", précise-t-il encore. "Il faudra éviter les pièges, car il reste quatre étapes. Ce jeudi, l’étape sera disputée sur un circuit, donc il faudra rester placé avant un sprint fort probable. Je veux ne pas perdre de temps, voire même consolider le maillot orange de leader. Quant au maillot vert, c’est une récompense gratifiante pour un sprinteur, mais ma priorité reste le général au temps."

L'épreuve se termine dimanche.