Avec le GP de Wallonie, Vanendert veut oublier sa non-sélection au Mondial
Déçu de ne pas avoir été sélectionné par Kevin De Weert pour le Championnat du Monde, Jelle Vanendert veut profiter de sa condition en cette fin de saison. Dès ce mercredi, sur le Grand Prix de Wallonie, une épreuve qu'il affectionne.
- Publié le 12-09-2018 à 09h29
- Mis à jour le 12-09-2018 à 09h34
Déçu de ne pas avoir été sélectionné par Kevin De Weert pour le Championnat du Monde, Jelle Vanendert veut profiter de sa condition en cette fin de saison. Dès ce mercredi, sur le Grand Prix de Wallonie, une épreuve qu'il affectionne.
Jelle Vanendert est un habitué du Grand Prix de Wallonie. Il s’est classé sept fois dans le Top 15, finissant quatrième en 2014, cinquième en 2015, septième en 2006 et l’an passé ou encore huitième en 2007. Le troisième de la Flèche Wallonne cette saison a toujours aimé la course de ce mercredi. Pour laquelle il affiche des ambitions. "Je me sens en condition pour y faire quelque chose de bien", commente celui qui a retrouvé les joies de la victoire cette année en remportant l’étape reine du Tour de Belgique. "Les sensations étaient bonnes ces derniers jours et je ne suis plus gêné par les séquelles de ma chute (lors de la deuxième étape du Tour de Grande-Bretagne, NdlR). Nous pouvons avoir des ambitions, car nous avons une solide équipe au départ, même si Tim Wellens n’est pas avec nous."
Lotto-Soudal a remporté ces trois dernières années le Grand Prix de Wallonie, avec Jens Debusschere en 2015, Tony Gallopin en 2016 et Tim Wellens l’an passé. La formation belge va-t-elle à nouveau réussir à s’y imposer ? "Ce serait beau, même si ce genre de série de victoires a toujours une fin...", répond Jelle Vanendert. "Mais nous ferons tout pour nous imposer. Notre effectif est solide et nous ne devons pas à avoir peur de faire la course, de la rendre dure. Je suis d’ailleurs assez content des changements qui ont été apportés au Grand Prix de Wallonie ces dernières années. Avant, cela se résumait à un sprint dans la Citadelle, avec un peloton assez important qui se présentait au pied de la dernière montée. C’était typique des courses qui gardaient leur parcours des années 80 ou 90… Mais le niveau général des coureurs est devenu tellement haut que ce type de parcours n’est plus suffisant pour faire des différences. Depuis l’introduction de routes étroites après la montée de Tienne-aux-Pierres, c’est plus ouvert aux attaquants et cela me convient mieux, c’est souvent un petit groupe qui se dispute la victoire. Et ce sera encore plus dur qu’avant avec un départ qui sera désormais plus difficile."
Le déplacement de l’arrivée, situé désormais avant les deux derniers virages, va-t-il faire une différence ? "En cas de sprint, oui, car avant, celui qui prenait la première position avant le virage à droite et qui coupait ensuite à gauche ne pouvait plus être passé. Ici, avec la ligne droite, ce sera le plus fort qui gagnera", ajoute le grimpeur limbourgeois, qui mettra ensuite le cap sur le Grand Prix Scherens, dimanche. Avant la DH Famenne Ardenne Classic et une fin de saison en Italie, avec Milan Turin, le Tour du Piémont et celui de Lombardie. Autant d’occasions, en comptant le Grand Prix de Wallonie, d’effacer sa déception par rapport à sa non-sélection au Championnat du Monde. "Le parcours en Autriche est pour les grimpeurs, donc, oui, vu ce circuit, j’espérais vraiment être repris au Mondial", commente Jelle Vanendert. "C’est un regret, car je voulais y aller. Mais c’est comme ça… Je me concentre désormais sur les autres courses."