Allan Peiper: "J’étais fan de Freddy Maertens !"
Le directeur sportif de BMC a commencé à suivre le Tour quand il est arrivé en Belgique.
- Publié le 26-07-2018 à 15h15
Le directeur sportif de BMC a commencé à suivre le Tour quand il est arrivé en Belgique. Directeur sportif de la formation BMC, Allan Peiper a commencé à suivre le Tour de France une fois qu’il est arrivé en Europe.
"Je suis arrivé en Belgique à l’âge de 17 ans", explique-t-il. "Avant, je savais bien sûr que le Tour de France existait, mais, en Australie, dans les années septante, il n’était pas suivi ! Ce n’est pas comme aujourd’hui, on ne voyait pas le Tour à la télé. Et on recevait des journaux comme L’Équipe ou des magazines comme Vélo avec… trois mois de retard. Je n’ai donc commencé à m’y intéresser vraiment que lorsque je suis arrivé en Belgique. Et je suis vite devenu fan de Freddy Maertens ! Il gagnait tant d’étapes sur le Tour de France ! Il était une des idoles de ma jeunesse. Je me souviens qu’il avait remporté huit étapes sur un même Tour de France (en 1976, NdlR)."
Le directeur sportif de Greg Van Avermaet a été impressionné la première fois qu’il a vu le sprinter belge en vrai. "Oh oui", glisse-t-il dans un sourire. "Ce n’était pas sur le Tour de France, mais sur un critérium à Deinze, après le Tour. Il avait son maillot de champion du monde."
Allan Peiper a disputé cinq Grandes Boucles. "Le Tour, c’est quelque chose ! Je me souviens très bien de ma première participation. Il y avait un prologue à Paris. J’étais parti dans la première vague et j’ai eu le meilleur temps jusqu’à la fin. Enfin, presque jusqu’à la fin : les deux derniers coureurs partis m’ont passé à la fin. Bernard Hinault a gagné devant Laurent Fignon et j’ai fini troisième. J’ai eu le maillot blanc pendant plusieurs jours. C’était une super-belle expérience pour ma découverte de cette épreuve. Qui, pour un coureur qui n’était pas un grimpeur, comme moi, était à chaque fois un défi humain pour aller au bout."