Un air d’Europe sur les parquets de la NBA
D’année en année, la NBA se veut plus internationale. Et la Grande Ligue version 2017-18 verra encore un beau contingent d’Européens fouler ses parquets. Petit tour d’horizon des principaux acteurs issus du Vieux Continent.
- Publié le 16-10-2017 à 12h25
D’année en année, la NBA se veut plus internationale. Et la Grande Ligue version 2017-18 verra encore un beau contingent d’Européens fouler ses parquets. Petit tour d’horizon des principaux acteurs issus du Vieux Continent.
Les leaders: Porzingis, unique star des Knicks
À l’âge de 22 ans à peine, Giannis Antetokounmpo (Milwaukee) et Kristaps Porzingis (New York) ont déjà chacun acquis un statut de joueur phare au sein de leur franchise. Des situations assez rares pour des joueurs venus du Vieux Continent. Poussés par des capacités athlétiques impressionnantes, ces deux joueurs aborderont cette nouvelle saison comme celle de la confirmation. À eux de prouver qu’ils peuvent porter une équipe sur leurs jeunes épaules. Avec les Bucks, Antetokounmpo sort d’une année incroyable avec plus de 20 points et presque 10 rebonds de moyenne par match. Il sera donc attendu au tournant même s’il ne semble douter de rien. Il n’a d’ailleurs pas hésité à faire l’impasse sur l’Euro avec la Grèce cet été afin de se préparer au mieux pour la nouvelle saison NBA. Porzingis, de son côté, a brillé avec la Lettonie à l’Euro dont il a terminé 3e meilleur marqueur. Après le départ de Carmelo Anthony, le géant de 221 cm va voir ses responsabilités s’accroître encore chez les Knicks. Dans une moindre mesure, Rudy Gobert sera l’une des pièces maîtresses à Utah. Le joueur français à l’envergure phénoménale fait partie des meilleurs défenseurs de la NBA tout en étant un adepte du double-double (au moins 10 points et 10 rebonds par match). Deux autres joueurs de 22 et 23 ans seront en quête de confirmation après une saison prometteuse : Nikola Jokic, le pivot serbe de Denver et Dario Saric, l’intérieur croate de Philadelphie.
L'attraction: Milos Teodosic franchit l’Atlantique à 30 ans
Dans le monde de la balle orange européenne, il n’y a plus besoin de présenter Milos Teodosic. Le meneur serbe, élu meilleur joueur européen en 2010 lorsqu’il évoluait sous les couleurs de l’Olympiacos, et vainqueur de l’Euroligue avec le CSKA Moscou en 2016, est doté d’une vision de jeu extraordinaire et capable de délivrer des passes dont lui seul a le secret. Deux éléments qui en font l’un des meilleurs meneurs d’Europe. À 30 ans, et après 13 années de carrière professsionnelle, Milos Tedodosic a enfin décidé de franchir le pas vers la NBA. Il n’a d’ailleurs eu besoin que de quelques matchs de présaison pour convaincre ses équipiers, qui raffolent déjà de ses caviars… Il devrait apporter une belle touche créative aux Los Angeles Clippers.
Les nouveaux: Ntikilina, déjà en NBA à 19 ans
Parmi les nouvelles têtes cette saison sur les parquets NBA, l’attention se portera particulièrement sur deux Européens : Bogdan Bogdanovic (Sacramento) et Frank Ntilikina (New York). Le meneur serbe de 25 ans, vainqueur de l’Euroligue avec Fenerbahçe et finaliste de l’Euro cette année, et l’ailier français de 19 ans, en provenance de Strasbourg, ont intégré des équipes au sein desquelles ils devraient recevoir le temps de jeu nécessaire pour se montrer. Le contexte est cependant bien différent pour les eux joueurs puisque Bogdanovic a déjà fait le tour de la question en Europe tandis que Ntilikina est un jeune talent très précoce. Titulaire à Strasbourg la saison passée, celui qui est né à Ixelles, en Belgique, fait partie des talents les plus précoces à débarquer dans le plus grand championnat au monde. Avec l’étiquette de joueur français le mieux drafté de l’histoire (8e position) devra aussi supporter la pression…
Les fidèles: 20e saison avec Dallas pour Nowitzki
Quand on parle de fidélité, impossible de ne pas évoquer Dirk Nowtizki, meilleur scoreur européen de tous les temps en NBA (30.260 points), qui s’apprête à débuter sa vingtième saison sous le maillot des Mavs de Dallas (NdlR : seul Kobe Bryant en a fait autant chez les Lakers). À 39 ans, le grand Allemand, vainqueur d’un titre en 2011, a même accepté de revoir son salaire à la baisse afin de laisser la possibilité à ses dirigeants de renforcer l’effectif. Un geste comme il en existe peu à ce niveau qui démontre encore les valeurs professionnelles et humaines dont Nowitzki a fait étalage durant toute sa carrière. Pour ce qui devrait être sa dernière saison, l’objectif sera avant tout de prendre un maximum de plaisir sur les parquets. D’autres Européens voient doucement arriver le bout de leur carrière comme Tony Parker (35 ans) et Pau Gasol (37 ans) qui tenteront eux encore de jouer les premiers rôles avec San Antonio tout en évitant les blessures. Quant au frère cadet, Marc Gasol (32 ans), il reste l’un des pions majeurs de Memphis qui visera avant tout une place en playoffs.