Tony Parker à Charlotte, la franchise de Michael Jordan: "Je suis excité de jouer pour mon idole !"
- Publié le 18-07-2018 à 10h04
- Mis à jour le 18-07-2018 à 11h06
Tony Parker s’est lancé un nouveau défi à Charlotte, la franchise de Michael Jordan. Après 17 saisons passées sous la vareuse des Spurs de San Antonio, franchise par laquelle il a été drafté en 28e position en 2001 alors qu’il n’avait que 19 ans, le plus belge des Français (Tony Parker est né à Bruges) s’est lancé un nouveau défi en déménageant du côté des Charlotte Hornets la saison prochaine.
Cela n’a pas été trop dur de quitter cette franchise texane avec qui tout a commencé ?
"C’est une page qui se tourne, c’est certain. Ça fait bizarre de porter un autre maillot mais on s’est quitté en bons termes. D’ailleurs, San Antonio m’avait fait une proposition de contrat mais j’ai préféré changer."
C’est l’idée de relever un nouveau défi et de retrouver Nicolas Batum qui a fait la différence dans ton choix ?
"C’est vrai qu’avec Nico, on avait parlé qu’un jour, on jouerait ensemble en NBA. C’est désormais chose faite. Maintenant, c’est aussi le challenge proposé par Charlotte qui m’excite."
Quand on a tout gagné (NdlR : quatre titres de champion NBA), on arrive encore à trouver de la motivation ?
"C’est justement pour cette raison que j’ai quitté San Antonio : pour relever un nouveau défi et ramener Charlotte en playoffs. Je pense que ça fait 2-3 ans qu’ils n’y sont plus allés. C’est un nouveau départ pour moi et je retrouve aussi un coach, James Borrego, que je connais puisqu’il a été l’assistant de Gregg Popovich aux Spurs pendant 12 ans."
Sans oublier un certain Michael Jordan !
"Je suis très excité de pouvoir jouer pour la franchise de mon idole."
Il est comment en vrai ?
"C’est vraiment quelqu’un de cool et de sympa. Il reste simple mais bon, maintenant, c’est mon boss !"
C’est stressant de jouer pour son idole ?
"Je ne suis pas stressé car je pense que je n’ai plus rien à prouver et que j’ai déjà démontré sur le terrain ce dont j’étais capable. Ce que je ressens, c’est plutôt de l’excitation et beaucoup de fierté."
"On compte sur Julie Allemand !"
Il y a un an, Julie Allemand faisait le grand saut en passant des Castors à l’ASVEL, en France. Un club ambitieux qui est à présent dirigé par Tony Parker, un mentor de luxe pour la meneuse des Belgian Cats . "Pour elle, ça n’a pas été facile de changer de pays et de quitter son cocon assez jeune , explique TP. Malgré cela, elle a fait une bonne première saison, mais on attend beaucoup d’elle à l’avenir."
Avec 5,7 points et 4,8 passes par match, elle n’a pas à rougir de sa première année mais le président de l’ASVEL en veut plus. "On a construit une grosse équipe autour d’elle et j’espère qu’elle pourra s’épanouir. On a beaucoup d’ambitions et je suis certain qu’elle fera encore mieux l’année prochaine."
Et quand un président comme Tony Parker le dit, il y a de quoi avoir un peu de pression quand même. "C’est notre meneuse titulaire donc j’attends d’elle qu’elle fasse ce qu’un meneur doit faire sur un terrain. On l’a signée pour deux ans, elle entre dans sa deuxième année et notre but est de grandir avec elle tout en la faisant grandir également."
Une évolution très attendue par Tony Parker qui ne manque pas d’ambitions. "Si je suis devenu président du club, c’est pour gagner des titres et soulever des trophées. On voit grand et nous sommes ambitieux", conclut le nouveau meneur des Hornets qui ne se contentera pas d’une cinquième place au classement comme la saison dernière.
Julie Allemand est prévenue : son président est ambitieux mais compte aussi sur elle pour grandir. Une belle preuve de confiance et de reconnaissance quand on joue au même poste qu’un quadruple champion NBA !
"Quand tu es bon, la taille ne compte pas !"
Né à Bruges, Tony Parker n’a plus vraiment d’attaches en Belgique. "Mon père jouait en Belgique mais quand j’ai eu 2-3 mois, on a déménagé en France. J’étais trop petit pour avoir des souvenirs et la dernière fois que j’y suis venu, c’était il y a 8-9 ans ,je pense", explique TP.
Et malheureusement, il ne connaît pas non plus notre Manu Lecomte même s’il a quelques conseils pour lui. "De nos jours, que tu sois en G-League ou en Europe, il y a des scouts (recruteurs) partout. Ce qui est important, c’est de trouver la bonne équipe pour jouer dans les meilleures conditions. Et pour moi, la taille n’est pas importante : quand tu es bon, tu es bon !"