Sam Van Rossom, un Lion bientôt de retour: "J’ai eu très peur juste après le choc"
Après six semaines de revalidation, Sam Van Rossom est presque apte à reprendre du service.
- Publié le 07-03-2018 à 21h56
- Mis à jour le 07-03-2018 à 21h59
Après six semaines de revalidation, Sam Van Rossom est presque apte à reprendre du service. Alors que Matt Lojeski et Maxime De Zeeuw ont effectué leur retour sur les parquets la semaine passée, un autre Belgian Lion s’apprête à reprendre du service. Touché aux vertèbres et écarté des terrains depuis six semaines, Sam Van Rossom est pratiquement apte au service.
En revalidation à Anvers - comme ce fut déjà le cas les deux années précédentes lorsqu’il fut opéré du genou - le meneur belge rejoindra Valence ce week-end et pourra reprendre les entraînements dès la semaine prochaine, soit bien plus vite que les premières estimations des médecins espagnols.
"Le staff médical prédisait d’abord deux à trois mois d’indisponibilité", explique l’intéressé. "Ce qui signifiait pratiquement la fin de ma saison en club." De quoi raviver quelques douloureux souvenirs de la saison dernière lorsqu’il avait été privé de playoffs à cause d’une blessure au genou. "Je ne voulais pas revivre cela. Cette fois, malgré cette blessure, je peux donner un vrai sens à ma fin de saison."
Pourtant, il ne s’imaginait pas si bien s’en sortir dans un premier temps. "J’ai d’abord cru que c’était grave. Je me suis lancé vers l’anneau et un contact m’a déstabilisé. Je suis retombé avec mon dos sur le pied d’un joueur. Sur le moment j’ai eu très peur. J’étais complètement bloqué. J’avais encore des sensations dans le corps mais j’étais incapable de bouger (NdlR : il a été évacué du terrain en civière et transporté à l’hôpital où il est resté trois jours). La douleur était intense durant les premiers jours mais par après ça allait beaucoup mieux."
Sam Van Rossom a donc finalement échappé à une nouvelle opération et peut déjà se concentrer sur sa fin de saison avec Valence. "En EuroLigue, il est devenu pratiquement impossible de nous qualifier pour le tour suivant. Nos dix défaites consécutives auront été fatales même si l’équipe ne s’est pas trop mal reprise par la suite. Dans cette compétition, c’est au match par match. En ligue ACB, en revanche, il sera important de bien finir la saison régulière (NdlR : Valence occupe la 3e place du classement derrière Madrid et Barcelone) et de réussir nos playoffs afin de décrocher une place en EuroLigue la saison prochaine."
Si le Gantois en est à sa cinquième saison du côté de Valence, le club n’avait pas souhaité le prolonger cet été à l’issue de son ancien contrat. "J’avais dit au revoir à tout le monde et vidé mon appartement", sourit notre interlocuteur. "Après l’Euro joué avec la Belgique, je suis encore resté deux semaines sans club avant que Valence, qui venait de perdre Antoine Diot sur blessure, me rappelle."
Et le Belge n’a pas beaucoup hésité. "Je connais beaucoup de monde dans le club et c’était plus facile pour moi de reprendre au sein d’un encadrement déjà familier."
"Bilbao a les qualités pour se maintenir"
Si Valence joue les premiers rôles dans le championnat d’Espagne, Bilbao, où évoluent Jonathan Tabu et Axel Hervelle, se bat pour son maintien en bas de tableau. "Je suis souvent en contact avec les autres joueurs belges du championnat et c’est certain que la situation à Bilbao n’est pas facile. L’ambiance au sein du vestiaire devient pesante lorsque les résultats ne suivent pas et la pression s’accentue sur le groupe au fil des semaines. Il devient alors de plus en plus difficile de sortir d’une spirale négative", confie Sam Van Rossom qui reste néanmoins confiant pour ses deux compatriotes. "Bilbao a toutes les qualités nécessaires pour assurer son maintien en ligue ACB. Et c’est évidemment tout ce que je leur souhaite…"
"La Belgique devait gagner en Bosnie"
Après le zéro sur quatre encaissé par les Belgian Lions depuis le début des qualifications pour le Mondial 2019, Sam Van Rossom est bien conscient que les chances belges sont devenues minimes. "Une victoire en Bosnie était nécessaire et, au vu du scénario du match, la Belgique devait l’emporter. C’est vrai que la situation maintenant est très compliquée mais on doit y croire tant que la qualif reste mathématiquement possible."
D’autant que lors des prochaines échéances internationales, durant l’été, l’ex-joueur d’Ostende sera cette fois disponible comme la saison en club sera terminée. "Le conflit entre la Fiba et l’EuroLigue est frustrant pour les joueurs. Cela nous bloque. J’aurais aimé pouvoir jouer tous les matches avec l’équipe nationale mais cette lutte d’influence ne le permet pas. Il faut régler cela car c’est néfaste pour l’image du basket-ball."