Pascal Angillis: "Les joueurs avaient des attitudes de perdant !"
Depuis que Pascal Angillis a repris l’équipe en main, Limburg fait à nouveau peur.
- Publié le 11-05-2018 à 09h35
Depuis que Pascal Angillis a repris l’équipe en main, Limburg fait à nouveau peur.
Fin novembre, les dirigeants de Limburg décidaient de se séparer de Ronnie McCollum pour faire de la place à Pascal Angillis. À l’époque, le bilan était de 2-8 et on ne parlait déjà plus de playoffs. Aujourd’hui, les Limbourgeois sont sixièmes (14-18) et font à nouveau peur. Rencontre avec celui qui a remis le bateau à flot dans le Limbourg.Dans quel état d’esprit était le groupe ?
"Je n’ai jamais ressenti une mauvaise humeur. Les gars travaillaient bien mais bon, quand tu perds tout le temps, cela a quand même un impact sur l’état d’esprit général du groupe. Les joueurs avaient des habitudes de perdant !"
C’est-à-dire ?
"Par exemple, à l’entraînement, quand on travaillait un système et qu’un gars mettait un lay-up facile, personne ne réagissait. On faisait la rentrée et on repartait en attaque de l’autre côté comme si de rien n’était. Maintenant, quand une équipe encaisse, elle redonne la balle à l’attaque. Il faut faire un stop avant de repartir de l’autre côté. Il a fallu un peu de temps pour changer cette mentalité."
C’est ça le secret de Pascal Angillis pour redresser l’équipe ?
"Je ne pense pas qu’il y ait de secret. Quand je suis arrivé, je trouvais que le jeu était trop axé sur deux joueurs et dans une compétition où tu joues quatre fois contre chaque équipe, la première fois, ça passe, mais après, les autres s’adaptent. De manière générale, l’équipe n’était pas conditionnée pour défendre et on a beaucoup travaillé là-dessus. D’ailleurs, avant le back-to-back contre Mons, on a fait un beau 7/11 en encaissant moins de 69 points de moyenne."
La priorité a été mise sur la défense donc !
"Offensivement, je n’ai pas changé grand-chose car ils marquaient facilement plus de 80 points par match. Ma priorité, c’était d’avoir un jeu d’équipe. Avant qu’il se blesse, Joe Rahon tournait à 10 points et 10 assists par match, je n’ai jamais vu ça. Ensuite, je trouvais qu’un gars comme Spicer était sous-utilisé. Il y avait mieux à faire avec les joueurs à disposition mais j’ai aussi eu la chance qu’ils aient cru en moi."
Et maintenant, Limburg fait à nouveau peur et peut battre tout le monde !
"L’idée est de gagner tous les matches. Maintenant, on est capable du meilleur, comme contre Mons et Ostende, et du pire, comme face à Willebroek. Parfois, l’approche mentale n’est pas parfaite et on doit absolument être concentré à 100% pour y arriver et finir le plus haut possible au classement."