Maxime Gaudoux: "Jouer à Liège, ça me touche !"
Maxime Gaudoux, le plus Liégeois des Louvanistes retrouve le Country-Hall.
- Publié le 19-12-2017 à 06h49
- Mis à jour le 19-12-2017 à 06h50
Maxime Gaudoux, le plus Liégeois des Louvanistes retrouve le Country-Hall. La saison ne compte pas encore trois mois que déjà Louvain et Liège vont s’affronter pour la quatrième fois, ce mardi à 20h30, au Country-Hall. "Sans doute, mais c’est la loi du genre avec ce format de championnat. Là, c’est un peu particulier puisqu’est venu s’y ajouter le back-to-back de la Coupe", détaille Maxime Gaudoux, le plus liégeois des Louvanistes, qui retrouvera pour l’occasion ce Country-Hall qui le vit éclore dans le vivier liégeois au côté des Gillet, Troisfontaines, Iarochevitch et Hertay.
"Plus que jouer contre Liège où ne subsiste de mon époque que mon grand pote Boris Penninck, c’est de jouer à Liège, au Sart-Tilman qui me touche. C’est mon public, ma ville. D’ailleurs je suis revenu vivre chez moi après la fin de mon aventure carolo", explique Gaudoux. Un passage au Spirou tronqué par un problème congénital aux hanches. "Je ne ressens plus aucune douleur, même si ce ne sera jamais vraiment réglé en dépit de l’opération. Je dois simplement faire avec."
Avec douze points de moyenne, Max la menace est la troisième arme offensive de cette équipe louvaniste qui a connu beaucoup de chambardement depuis le début de la saison, que ce soit au niveau de l’effectif ou du staff. "En effet, il y a eu des changements de joueurs et l’on ne sait pas encore si notre nouveau meneur Cameron Rundles arrivé ce lundi pour remplacer Camphor sera déjà qualifié pour ce soir", explique Maxime Gaudoux qui a vécu sans stress particulier la permutation intervenue entre coach et assistant. "La direction s’en est expliquée auprès des joueurs. Il y a une logique derrière cela, j’ai juste été un peu surpris du timing, juste après deux succès." Pour cet ailier au tir meurtrier, "c’est l’envie qui fera la différence ce soir, plus que la tactique. Les deux équipes se tiennent d’assez près et avec tous ces changements, nous sommes toujours à la recherche d’une identité."
Un homme, Arizona Reid, pourrait-il alors faire la différence comme il en avait l’habitude lors de son passage à Pepinster ? "Pourquoi pas ? Il a sans doute un peu moins de vitesse et de fougue que voici trois ans mais c’est toujours un solide scoreur même s’il n’évolue plus que sur le poste 4. Il n’a pas encore été flamboyant comme lors de son époque pepine mais il revient de blessure et en Belgique, il doit la jouer moins soliste que dans certains championnats exotiques où il cassait la baraque."