Lorenzo Giancaterino est de retour à Mons-Hainaut: "Je reviens avec mon expérience"
- Publié le 04-09-2018 à 18h42
- Mis à jour le 05-09-2018 à 17h16
Quatre ans après son départ, Lorenzo Giancaterino revient avec un autre statut Son cœur n’a jamais vraiment quitté le Borinage mais il est désormais de retour sous la vareuse des Renards. À 28 ans et après des passages au Brussels, à Liège, à Limburg et à Patras (D2 grecque), Lorenzo Giancaterino est prêt à en découdre à nouveau pour son club formateur. Là où il a franchi toutes les équipes d’âge avant d’arriver en Division 1.
Lorenzo, être de retour à la maison, cela vous fait quoi ?
"Je suis super content. Cela me fait vraiment plaisir de revoir tous les gens du club et les supporters qui sont là pour me soutenir. Ils ne m’ont pas oublié. J’ai maintenant envie de tout donner pour eux."
Le club a changé en quatre ans ?
"Pas vraiment. Pour commencer, Justin Cage est toujours là (rires) . Hormis cela, le club est toujours aussi professionnel qu’avant. Les entraînements sont parfaitement structurés. Mons-Hainaut est l’un des rares clubs qui propose une telle structure."
Et vous, vous avez changé ?
"Oui. J’ai acquis beaucoup d’expérience. Lorsque je suis parti de Mons, je n’avais pas énormément de temps de jeu. Je reviens donc avec de l’expérience que j’espère pouvoir apporter à l’équipe car nous avons un effectif relativement jeune."
Daniel Goethals tenait à vous avoir.
"Oui, je crois. J’avais la possibilité de rester une saison de plus à Limburg mais il m’a téléphoné en me disant qu’il me voulait vraiment dans l’équipe. Je n’ai pas tardé à accepter."
Le transfert aurait même pu se faire un an plus tôt, non ?
"C’est vrai que nous avions déjà eu un contact l’été dernier. Finalement, cela ne s’était pas fait. Mais nous sommes restés en contact. Lorsque je suis parti en Grèce, il m’a d’ailleurs donné quelques conseils car il avait lui-même joué à l’Apollon Patras. Je suis donc content que cela se soit fait cette fois-ci."
Qu’est-ce que le coach attend de vous ?
"Il attend beaucoup de moi au niveau de mon shoot. C’est le point fort que j’ai depuis plusieurs années et j’ai encore bien progressé. Il aimerait que je travaille aussi davantage sur le reste, notamment sur les pénétrations. C’est une arme que j’avais par le passé mais que j’ai un peu laissée sur le côté pour le shoot."
Où sera Mons en fin de saison ?
"J’espère le plus haut possible. C’est certain que lorsqu’on regarde les budgets, trois équipes se distinguent. Ensuite, il y a les autres comme Mons-Hainaut, Limburg, le Brussels ou Alost. J’espère que nous pourrons créer la surprise."
La préparation : "Être prêts le 22 septembre"
L’enchaînement des premiers matches amicaux d’avant-saison n’a pas été très victorieux. Les Renards n’ont gagné qu’un seul duel en cinq sorties. C’était face aux Allemands de Trier ce dimanche. Mais Lorenzo n’est pas inquiet. "La préparation se passe bien", estime-t-il. "L’équipe se construit bien. Malheureusement, nous avons perdu plusieurs matches de préparation mais l’objectif est surtout de construire. Nous jouons évidemment tous les matches pour les gagner mais l’important est surtout de progresser de match en match pour être prêts le 22 septembre contre Ostende."
L’éffectif 2018-2019 : "Une équipe de bosseurs"
Cet été, Daniel Goethals a réalisé un recrutement bien spécifique et bien ciblé. Outre le retour de Giancaterino, le mentor montois a fait signer les Arméniens Chrabascz et Hess, l’Américain Upshur et le Serbe Nikolic. "Cette équipe, je la sens très bien. Nous avons des gars qui en veulent et qui bossent. Il n’y a pas un joueur qui est là pour râler parce qu’on s’entraîne trop ou que le coach a fait des remarques. Il y a vraiment des bons gars dans cette équipe avec une bonne mentalité. Ce ne sont pas des joueurs avec un gros ego. Il y aura un vrai esprit d’équipe. C’est très important."
La génération dorée : "Cela fait plaisir de voir où ils sont"
Ensemble, Amaury Gorgemans, Kevin Tumba, Alex Libert, Loïc Schwartz et Lorenzo Giancaterino formaient une sorte de Dream Team de jeunes issus du centre de formation montois. Ils ont pris des chemins différents mais restent proches. "Avec Kevin qui est en Espagne, c’est plus compliqué mais nous organisons un repas entre nous en fin de saison. Cette génération était très belle, cela fait plaisir de voir où ils sont. L’objectif de Mons était de former des jeunes pour les amener en D1. C’est dommage qu’ils n’aient pas réussi à les garder mais c’est aussi le risque lorsqu’on fait de la formation."