Libert : "Une défaite serait une grosse déception !"
Le Spirou est obligé de s’imposer aux Pays-Bas pour passer l’hiver en Europe.
- Publié le 20-11-2018 à 07h30
- Mis à jour le 20-11-2018 à 09h53
Le Spirou est obligé de s’imposer aux Pays-Bas pour passer l’hiver en Europe. Ce mardi soir, les Carolos n’ont pas le choix : pour continuer l’aventure en Fiba Europe Cup, les joueurs de Brian Lynch sont obligés d’aller s’imposer à Groningen, aux Pays-Bas, même sur le plus petit écart.
Un succès d’un point leur permettrait en effet de se qualifier pour le second tour. Dans le cas contraire, une défaite signifierait la fin de la Coupe d’Europe pour les Carolos et serait également synonyme de gros échec sur la scène européenne. "Si on devait perdre et être éliminé, ce serait une grosse déception", reconnaît Alex Libert, le capitaine du Spirou. "On n’est pas passé loin de se qualifier pour la Champions League et finalement, on a été reversés dans la Fiba Europe Cup. Alors certes, le groupe est compliqué, mais on a de grosses ambitions."
Très faciles vainqueurs des Néerlandais à l’aller (92-64), les Carolos s’attendent à un match totalement différent. "On s’attend à une réaction de leur part et on se montre très prudent. Ils ont battu deux fois Pinar et je pense que beaucoup de personnes ont tendance à les sous-estimer. Groningen, c’est un peu le Ostende des Pays-Bas. Ils ont le monopole en championnat et c’est une équipe qui est capable de s’enflammer dans sa salle."
Pour éviter qu’elle ne devienne un chaudron, les Sambriens vont à nouveau tenter de s’appuyer sur leur marque de fabrique : une défense de fer. "Oui, c’est notre marque de fabrique mais je pense que c’est aussi la marque de fabrique de toutes les équipes qui ambitionnent quelque chose de sérieux, continue Alex Libert. Si parfois l’attaque ne tourne pas, on sait qu’on peut se reposer sur notre défense pour faire la différence."
Et malgré l’impressionnant enchaînement des matchs, les Carolos restent relativement frais grâce à ce gros effectif qui tourne sans cesse. "On a pris l’habitude de jouer un match toutes les 72 h et chacun connaît son rôle. On a un effectif qui nous permet de faire tourner sans que le niveau d’intensité ni la qualité de jeu ne diminuent", conclut le capitaine carolo.
Quoi qu’il en soit, ce mardi, c’est tout ou rien pour le Spirou. Un match couperet qui permettra déjà de voir si les joueurs de Brian Lynch ont les nerfs assez solides pour s’imposer lorsque l’enjeu est important.