Le Débrief : Le Brussels écarte Alost au Palais 12 (73-64)
- Publié le 20-04-2018 à 23h17
- Mis à jour le 20-04-2018 à 23h22
Voici le débrief de la rencontre des Bruxellois face à l'Okapi
Le top: Le collectif bruxellois.
Le Brussels a réussi 22 passes décisives ( venues de sept joueurs différents). Cette balle qui voyage vite et bien, c’est le signe d’une confiance retrouvée mais ce qui a surtout épaté le nombreux public, c’est la solidarité défensive du Brussels, qui a encaissé 65 points de moyenne au cours de ces deux dernières rencontres. Un signe aussi assurément d’un nouvel élan partagé.
Le flop: La mène alostoise.
Avec 8 points et 7 pertes de balle, Wesley Channels et Vernon Taylor ont répondu trop peu présent. Le second nommé n’a en outre rentré que 10% de ses shoots (1/10). Sans Tofi et avec Charbascz sur une jambe, Alost a besoin d’une mène percutante pour écarteler le jeu. Ce fut rarement le cas.
Le chiffre: 8. Comme le numéro de Lichodzijewski, son nombre de minutes jouées et le nombre de points apportés par l’intérieur qui effectuait son retour. Sa présence, sa voix et son volume de jeu ont fait bien à ses partenaires en première mi-temps. Vu que le Brussels menait, le pivot a été préservé en seconde mi-temps.
L’autre chiffre : 6000. Comme le nombre de spectateurs rassemblés à Bruxelles pour du basket. Pari réussi !
Le facteur X: la défense du Brussels. Même si on attendra le Back-to-Back face à Ostende avant de se prononcer complètement, l’arrière-garde de la capitale a montré des signes encourageants de maîtrise. Un peu aux abonnés absents au premier quart, au cours duquel l’Okapi obtiendra plusieurs options faciles, le Brussels a bien rectifié le tir. Mention spéciale à Peterson : 10 rebonds défensifs et trois contres !
La leçon à retenir : "Mon meilleur meneur aujourd’hui, c’est Hemeleers. La semaine passée, mes deux autres meneurs ont fait leur match et on gagne. Sans Tofi et avec Charbascz sur une jambe, j’ai besoin que tout le monde joue à 100%. On a commis beaucoup trop d’erreurs individuelles. Ce n’était pas le cas du Brussels qui mérite sa victoire." (Jean-Marc Jaumin).