Le Débrief: Le Brussels aura-t-il la capacité de se rebeller contre Ostende?
Une accélération au second quart a suffi au champion pour distancer le Brussels et l’emporter facilement. Trop facilement (Ostende 103- Brussels 62).
- Publié le 27-05-2018 à 11h06
- Mis à jour le 27-05-2018 à 11h08
Une accélération au second quart a suffi au champion pour distancer le Brussels et l’emporter facilement. Trop facilement (Ostende 103- Brussels 62). Le Top, le Flop, le Facteur X, le chiffre et la leçon à retenir, voici notre analyse du match.
Le Top : Elias Lasisi
> 19 points, 3 assists.
Le garçon n’a pas connu une saison facile à la Côte. Le talent, il a. Le physique aussi. Si il s’est coltiné le banc flandrien plus souvent qu’à son tour, c’est qu’on lui reproche parfois un manque d’entrain, une nonchalance certaine. L’ailier serait quelques fois gagné par la facilité. Lors de ce game 1, Elias a été dans tous les bons coups. Sangsue sur les meneurs bruxellois, il a aussi tiré son épingle du jeu en attaque. En pénétration ou à distance, Lasisi a régné en maître sur la rencontre.
Le Flop : le Brussels
> 19x3 encaissés, 11 rebonds offensifs subis
Ostende a inscrit 12 paniers à deux points et 19 à trois points. Ce n’est guère courant d’avoir un différentiel pareil. Ce qui ne l’est pas non plus, c’est le pourcentage du BCO aux 6,75m : 59%. Ostende était certes dans un jour faste à distance mais le Brussels n’a pas contesté toutes les tentatives. Soit ses rotations étaient trop lentes, soit le défenseur ne faisait pas l’effort de couvrir ou se battre pour le partenaire. C’est là que le bât a blessé pour le Brussels : il n’a jamais fait preuve d’homogénéité.
Le Facteur X
> Le banc ostendais (52,4% de l’apport)
Même sans Myers, la puissance de frappe des champions reste impressionnante. Le BCO possède deux cinq de base interchangeables. Quand certains passent au travers de leur match, d’autres sur le banc prennent leur relais et la machine repart. A cette différence près que samedi soir, peu d’Ostendais sont passés à côté de leur sujet. Le banc a même marqué davantage que le cinq initial, un signe de la puissance locale. Un seul Ostendais (le jeune Buza qui a très peu joué) termine la rencontre avec une évaluation négative. L’ensemble flandrien termine avec une évaluation globale de 140, le Brussels finit avec 40…
Le chiffre
> 6
Soit le nombre de minutes en première mi-temps où le Brussels est demeuré muet. Après que Loubry égalisa à 24 partout (9e), ses coéquipiers resteront muets jusqu’à la 15e. Le BCO n’avait pas attendu les Bruxellois. Les Salumu et Lasisi continueront d’arroser allègrement pour mener 39-24 (15e). L’écart était creusé et la partie déjà jouée…
La leçon à retenir
Les pessimistes diront que face à cet Ostende-là, il n’y avait pas grand-chose à espérer. Ce n’est pas faux car l’ensemble flandrien a été impressionnant de détermination. Mais le Brussels – à l’exception des dix premières minutes – n’a pas montré la même envie. Les Bruxellois ont été balayés sans ménagement et n’ont pas donné l’impression de vouloir se rebeller. Ils n’auront pas le temps de gamberger car lundi, le BCO voudra conclure sa série là où il a été couronné la saison passée…