Le débrief: des Liégeois cuits à l’étouffée au Spiroudôme (102-61)
- Publié le 29-04-2018 à 19h42
- Mis à jour le 30-04-2018 à 09h57
On revient sur la lourde défaite des Liégeois à Charleroi. Analyse.
Le Top, le Flop, le Facteur X, le Chiffre et la leçon à retenir, voici notre analyse du match.
Pris à la gorge d’emblée (16-3 en 4 minutes) les Principautaires ne sont jamais rentrés dans la partie face à une défense locale en mode asphyxiant. Distancés de 19 longueurs au repos, la seconde mi-temps a paru bien longue aux Liégeois mais aussi aux spectateurs.
Le top : Dorian Marchant (Charleroi)
19 pts (5/8 et 7/7 l.f.), 0 rbds, 1 interception, 4 fautes provoquées
Fort discret depuis le début de l’exercice, l’Anversois s’est rappelé au bon souvenir de tous et surtout a pu refaire le plein de confiance. « Il n’a pas eu de chance depuis le début de saison. Deux blessures l’ont chaque fois contrarié alors qu’il trouvait enfin son rythme. Là, il revient bien et c’est mérité car il bosse très dur à l’entraînement. Je suis très content pour lui » relevait Brian Lynch.
Le Flop : Carl Montgomery (Liège)
2 pts (1/4 et 0/2 l.f.), 3 rbds, 4 pertes de balle, 4 fautes
L’intérieur liégeois est certes un charmant garçon, travailleur en plus, mais c’est clairement la mauvaise pioche de la saison dans le camp liégeois. Ceci étant, à ce (faible) niveau de salaire, on ne doit pas faire la fine bouche. Face à Rasko Katic ou Terrance Henry, il n’a tout simplement jamais vu la lumière, comme l’ensemble des Liégeois en fait, à l’exception de Boris Penninck qui, lentement, sort du trou.
Le facteur X
Plus qu’un homme, c’est le bloc défensif intransigeant présenté par les Spirou qui aura fait la différence d’entrée de jeu. Les Principautaires ont été dévorés à la sauce ostendaise a-t-on envie de dire tant la défense du Spirou s’est montrée oppressante, infligeant d’entrée de jeu un 16-3 dont jamais les visiteurs n’allaient se relever.
Le chiffre
41
Le plus gros écart encaissé par les Liégeois dans cette saison aux allures de chemin de croix.
La leçon à retenir
Les back-to-back, ce n’est définitivement pas fait pour les équipes sans profondeur de banc. Les Principautaires n’avaient visiblement pas récupéré de leur débauche d’efforts (vains au final) de vendredi soir. Ils étaient donc une proie facile pour des Spirou dont le large effectif a pu alimenter sans interruption l’intensité défensive. « C’est tout de suite plus facile quand on a la longueur de banc nécessaire pour imprimer une grosse présence défensive » reconnaissait très sportivement Brian Lynch. « La meilleure manière de les empêcher de développer ce jeu atypique et en même temps très moderne qui embête tous leurs adversaires, c’est d’agresser les joueurs liégeois en défense et de les prendre à la gorge. Heureusement, on a l’effectif qui nous le permet tandis qu’eux peuvent beaucoup moins partager le temps de jeu »