L’école lituanienne débarque au Spirou

C’est d’ailleurs là-bas, en Italie, qu’il a effectué ses débuts professionnels, lui qui a quitté son pays à 21 ans pour y rejoindre sa sœur et lancer officiellement sa carrière. "Tout semblait idéal pour lui mais je pense qu’il était temps qu’il franchisse un nouveau cap dans sa carrière." Et ce cap, c’est donc au Spirou qu’il va tenter de le franchir. "On a vraiment de la chance de l’avoir trouvé. Il avait été testé cet été par les Allemands de Bremerhaven mais il y a eu un changement de propriétaire et une agence de joueurs est arrivée avec quatre nouveaux gars. Malheureusement pour Paulius, il était légèrement blessé en début de saison et le club a utilisé cette excuse pour le couper."

Un mal pour un bien, surtout pour le Spirou, qui va pouvoir compter sur un joueur dont la mentalité et les fondamentaux sont irréprochables. "C’est l’école lituanienne. Il vient d’un pays où le basket est le sport national. Quand il joue, on ressent cette faim de basket, sans parler de sa connaissance du jeu et son intelligence. On a déjà des joueurs belges et américains et je tenais vraiment à ramener en plus cette mentalité propre aux pays baltiques", continue Sébastien Bellin.

Signé dans un premier temps pour deux mois, l’aventure pourrait bien se prolonger en fonction de l’évolution de la blessure de Rasko Katic. "On a une option pour le prolonger de deux mois supplémentaires s’il le faut. Je pense qu’on a trouvé le joueur parfait pour le style de jeu prôné par Brian Lynch et il va nous aider à combler un manque dans notre effectif", conclut le GM du Spirou.

Malheureusement, il ne sera pas encore qualifié pour le match de ce mercredi en Fiba Europe Cup face à Istanbul. Paulius Sorokas devrait effectuer ses débuts sous le maillot carolo ce week-end lors de la réception de Mons.

Fusek Lambot et Delalic ne sont pas oubliés

En apprenant la signature de Paulius Sorokas, beaucoup se sont demandé pourquoi le Spirou n’avait pas fait appel à Fusek, toujours sous contrat à Charleroi et prêté à Bratislava. "Le faire revenir pour quelques mois, je ne pense pas que c’était la bonne solution ni pour le club, ni pour lui, explique Sébastien Bellin, le GM carolo. Michael a besoin de jouer une année complète dans un club."

Mais ce n’est pas pour autant que les Carolos oublient ces jeunes belges actuellement en prêt. "Haris Delalic, Anthony Lambot et Michael Fusek ont encore chacun deux années de contrat à Charleroi après celle-ci. On compte sur eux mais je pense qu’il était important de ne pas interrompre leur trajectoire actuelle pour quelques mois. On verra l’année prochaine mais ce sont des joueurs importants pour l’avenir."