Euromillions League: coup d’envoi des back-to-back!
Montois et Liégeois débutent leur enchaînement infernal.
- Publié le 20-04-2018 à 11h54
- Mis à jour le 20-04-2018 à 11h56
Montois et Liégeois débutent leur enchaînement infernal. C’est parti pour la dernière ligne droite de la saison régulière. Dix rencontres à jouer pour toutes les équipes, mais contre seulement cinq adversaires différents. Le tout réparti en cinq week-ends, mais avec uniquement des doubles confrontations. Mons-Hainaut se déplace par exemple ce vendredi soir à Limburg United et enchaînera face à cette même formation… à peine 24 heures plus tard à la Mons. Arena.
Cette formule de back-to-back était jusqu’à présent uniquement utilisée en Coupe de Belgique ou en playoffs. Qu’en pensent les coaches de Mons et de Liège ? Daniel Goethals accueille cette formule favorablement mais regrette le manque d’équité. "Toutes les équipes n’auront pas de back-to-back dès ce week-end ", constate le mentor montois. "Charleroi et le Brussels notamment. Et puis il y en a qui jouent vendredi et samedi, d’autres vendredi et dimanche. Physiquement, ce n’est pas toujours simple pour les joueurs d’enchaîner ça."
Le problème principal réside surtout dans le nombre de ces doubles confrontations. Quatre ou cinq, alors qu’il y a neuf équipes à affronter. "S’il y avait neuf back-to-back obligatoires pour toutes les équipes, ça me semblerait plus équitable. On peut tomber sur cinq équipes du top à affronter en back-to-back , ou avoir l’inverse. Mons aura Limburg, Willebroek, Liège et Louvain, donc c’est quasiment similaire à nous en termes de profondeur d’effectif. Mais tout le monde n’aura pas cette chance."
Liège par exemple. Les Principautaires sont certainement les plus à plaindre. D’abord en termes de profondeur de banc. Ce week-end contre Ostende, ils seront amputés de Deroover, Bojovic et Cebasek, leurs trois meilleurs joueurs… "Sportivement, c’est plus dur quand tu as un noyau moins étoffé comme le nôtre d’enchaîner deux matches en 48 heures", admet Laurent Constantiello qui n’a pas non plus été verni par le calendrier. Et c’est un euphémisme…. "On enchaîne Ostende, Charleroi et Anvers pour nos six prochains matches… Ce sont trois équipes qui ont justement une profondeur de banc énorme par rapport à nous."
La question de l’attrait des supporters mérite aussi d’être posée. "Vont-ils prendre la peine de faire le déplacement en masse un vendredi soir à l’autre bout de la Belgique en sachant qu’ils ont un match le lendemain à côté de chez eux ?", se demande Daniel Goethals.
Dès la saison 2018-2019, ces cinq back-to-back de fin de saison seront élargis à huit. L’équité sera davantage respectée mais d’autres problèmes subsisteront. Les clubs devront par exemple réserver leur salle chaque week-end durant huit semaines de suite. Or, certains clubs partagent leurs installations avec d’autres événements.
Jamais deux sans trois pour le Brussels et ses 7.000 fans ?
Le Brussels n’a jamais perdu lors des deux premières éditions du Wilink Game.
Les six mois de préparation qu’exige l’organisation du Wilink Game vont connaître leur aboutissement au Palais 12. Même si des tickets seront encore en vente au guichet ce soir, le Brussels a d’ores et déjà réussi son pari de fédérer les amateurs de la discipline dans la capitale. L’événement s’est installé dans les (bonnes) habitudes.
"On essaye de rassembler le public de la capitale", explique Alexandre De Meeter. Le responsable de la communication du club se félicite de l’engouement suscité par l’événement. "Le public répond présent et achète ses places à l’avance. Il y a une demande pour ce genre de manifestation, notamment au niveau des clubs de la capitale ou de banlieue qui viennent avec des dizaines d’affiliés."
Suivi par le politique, l’événement a également une portée existentielle pour le Brussels, celle de sensibiliser à une nouvelle infrastructure. Un sujet maintes fois abordé, rangé puis ressorti des tiroirs et qui conditionnera le futur du club.
Deux cents bénévoles encadreront les 7.000 spectateurs, parmi lesquels 450 VIP. L’organisation a mis les petits plats dans les grands. Autour des cheerleaders habituelles (ULB Dancers) s’égayeront - entre autres - Antoine Jehanne (basket artistique) et Mademoiselle Luna, qui assurera l’after-party.
Côté sportif, après cinq défaites de suite, le Brussels a (re-)donné du sens à sa fin de saison en l’emportant avec panache face aux Giants. Alost aussi a récemment triomphé des Anversois et reste sur une série de trois victoires. L’absence de Tofi (remplacé pour un mois par Leigh Enobakhare) n’a pas eu l’air de contrarier la marche en avant d’une formation aux rouages collectifs bien rodés.
Même si un ou deux d’entre eux seront en civil sur le banc, le quatuor Depuydt - Lichodzijewski - Loubry - Muya a déjà connu l’ambiance particulière des deux premières éditions. Vainqueurs de Charleroi (Forest-National) et d’Anvers (Palais 12), les Bruxellois connaissent quelques turbulences cette saison. Mais l’ambiance des grands soirs qui s’annonce aura de quoi motiver Loubry Co…