Euro 2019 : Le groupe de la mort pour les Cats ?
Comme à Istanbul lors du dernier Euro masculin disputé par les Lions, le sort n’a pas épargné les Belgian Cats ce mercredi midi à l’occasion du tirage des poules en vue de la première phase du prochain Euro féminin qui se déroulera du 27 juin au 7 juillet 2019 en Lettonie et en Serbie.
- Publié le 13-12-2018 à 08h43
- Mis à jour le 13-12-2018 à 08h44
Comme à Istanbul lors du dernier Euro masculin disputé par les Lions, le sort n’a pas épargné les Belgian Cats ce mercredi midi à l’occasion du tirage des poules en vue de la première phase du prochain Euro féminin qui se déroulera du 27 juin au 7 juillet 2019 en Lettonie et en Serbie.
Les Cats ont en effet hérité du groupe D (qui se disputera à Nis en Serbie) avec La Russie, la Biélorussie et leur hôte, la Serbie. Autant dire qu’il s’agit du plus relevé des quatre groupes et que la bataille s’annonce chaude.
Peut-on parler de Groupe de la Mort pour autant ? Pas sûr au vu des premières réactions du staff sportif des Cats. Si le coach Philippe Mestdagh veut positiver en retenant avant tout qu’en étant versé dans un des deux « groupes serbes », notre sélection nationale évitera le fatiguant déplacement entre Riga et Belgrade à l’issue du premier tour, son assistant Pierre Cornia n’hésite pas, lui, à bousculer les idées reçues : « Le groupe le plus relevé ? Sans aucun doute ! Mais si nous voulons aller aux jeux de Tokyo, on ne doit plus calculer. On a prouvé qu’on ne devait craindre personne. On peut, on doit jouer chacune de ces équipes les yeux dans les yeux. Ce soir elles aussi doivent se dire que tirer la Belgique, ça ne pouvait pas être pire. Chaque match devra être joué même si la Russie s’annonce très forte »
Conséquence immédiate de cette concentration de cadors, le groupe C voisin (avec lequel le D « croisera » pour les matches de barrages) apparait d’un niveau très abordable. « On peut parfaitement terminer premier » reprend Cornia « mais au pire, il faut laisser au moins un adversaire derrière nous. Le barrage nous offrirait alors un opposant tout à fait prenable. On peut donc ambitionner les quarts de finale. Après, c’est à nous de faire le job si on veut se donner une chance d’atteindre notre rêve et d’aller aux J.O. car les six premières places offrant une participation au tournoi Pré-Olympique seront plus difficile à atteindre que de s’extraire de ce dernier pour partir à Tokyo »
De son côté, Ellen Schouppe, la coach mentale des Cats, ne ressent aucun défaitisme bien au contraire : « J’ai eu plusieurs filles en ligne et elles se réjouissent. Connaître nos adversaires est un nouveau pas. Nous sommes toujours plus fortes quand nous affrontons un adversaire mieux classé. C’est donc mieux d’avoir affaire à forte partie plutôt que de risquer de baisser de niveau face à plus faible. »