Emma Meeseman: telle mère, telle fille !
Ex-basketteuse internationale elle aussi, Sonja Tankrey nous parle de sa fille Emma Meesseman, la star des Cats.
- Publié le 17-11-2018 à 10h12
- Mis à jour le 17-11-2018 à 10h14
Ex-basketteuse internationale elle aussi, Sonja Tankrey nous parle de sa fille Emma Meesseman, la star des Cats. Elle a défendu les couleurs de Coxyde où elle évoluait comme intérieure. Elle fut joueuse de l’année en 1982 et, comme internationale, elle participa notamment à l’Euro 1986 de Trévise, en Italie. Vedette en son temps, Sonja Tankrey est désormais plus connue pour être la maman d’Emma Meesseman.
Avec une telle hérédité, pas étonnant finalement que la star des Cats ait choisi la balle orange…
"Détrompez-vous !", sourit Sonja. "À 5-6 ans, Emma a d’abord commencé par toucher à tout via un programme qui s’appelait Sport Fun et qui permettait de s’essayer à plein de sports. Mais il est vite apparu qu’elle était douée balle en main. Vers 7 ans elle a basculé pour de bon vers le basket et s’est inscrite dans une équipe où elle jouait avec les garçons. Ce n’est que plus tard, quand ce ne fut plus possible, qu’elle a rejoint Blue Cats Ypres, le club cher à la famille Mestdagh. Hanne, avec qui elle était à l’école depuis les gardiennes, mais aussi son père, Philippe, qui coachait déjà."
On sait où cela les a menés !
De manière surprenante, à cette époque Meesseman était bien plus petite que son inséparable copine.
"Longiligne, oui, mais pas très grande. Mais elle poussait, elle poussait, et cela ne s’arrêtait pas…, jusqu’à atteindre 1,93 m", rigole Sonja Tankrey, qui a toujours suivi de près les exploits de sa progéniture. "Sauf une fois ! J’ai raté son premier but au… foot."
Maintenant encore , d’ailleurs, on voit souvent les parents Meesseman dans les tribunes : "Avec l’équipe nationale, bien sûr. Sinon, une fois par an au moins, nous allons la voir à Washington et une autre fois en Russie, à Ekaterinburg. Si un jour on m’avait dit que j’irais aux portes de la Sibérie en hiver, je ne l’aurais jamais cru ! Il y fait tellement froid ."
Sonja Tankrey est donc aux premières loges pour voir le traitement que les défenses réservent à celle qui est sans doute la meilleure poste 4 au monde : "Oui, on joue dur sur Emma et je n’aime pas cela. Ça m’énerve ! Surtout quand je la vois au sol, sans bouger. J’ai toujours peur d’une grosse blessure."
Heureusement, cela n’arrive pas souvent, se rassure maman Meesseman, avant de nous livrer une dernière anecdote : "Emma est très cool. À Tenerife, elle a voulu aller dire un petit bonjour à son coach des Mystics venu assister au Mondial. Elle y est partie toute seule et bientôt on l’a vue revenir en courant, en train de rigoler. Elle était poursuivie par une meute de gens qui voulaient faire des selfies avec elle."
Emma Meesseman, une grande fille toute simple, à l’image de sa maman !
Un vrai don pour le dessin !
Si Emma Meesseman est une véritable artiste sur un terrain de basket, ce dont personne ne songerait sérieusement à douter, il est un autre talent que la star des Cats cultive depuis longtemps à l’abri des regards et de la médiatisation : celui du dessin !
D’un naturel calme, à la fois cool et posée, la Yproise aime saisir son bloc et son crayon quand elle a un moment de libre. Sa maman nous le confirme volontiers : "Emma n’aime pas sortir, elle préfère les papotes avec ses copines. À Ekat’(Ekaterinburg…), elle est souvent avec Alba Torrens. Sinon, au cœur de l’hiver russe, elle aime cocooner et surtout dessiner. Elle est capable d’y passer des heures d’affilée. Elle crayonne, retouche, peaufine un dessin jusqu’à atteindre le résultat voulu. Elle en a fait des dizaines, de tous les genres, de tous les styles !"
Et Sonja Tankrey de sortir son téléphone portable pour faire défiler une véritable galerie d’art. Car c’est peu de dire qu’Emma Meesseman est douée pour le dessin (voir la photo). En fait, là aussi, la MVP du dernier Final Four de l’Euroleague casse la baraque. Elle pourrait être illustratrice professionnelle ou auteure de bande dessinée tant elle maîtrise le neuvième art. Une reconversion toute trouvée le jour où elle cessera de martyriser les anneaux. Heureusement pour les Cats, ce n’est pas pour demain.