Deux déplacements en deux jours pour Mons : "Profiter plutôt que se plaindre"
- Publié le 19-10-2018 à 08h37
- Mis à jour le 19-10-2018 à 15h05
Les Renards, qui sortent d’un long déplacement européen en Biélorussie, doivent déjà enchainer sur le parquet du Brussels (20h30) Aussitôt revenus de Biélorussie, aussitôt de retour au charbon. Moins de 48 heures après leur déplacement européen à Minsk (défaite 89-82), les protégés de Daniel Goethals doivent déjà se remettre en selle ce soir sur le parquet de Neder-Over-Heembeek. Un défi physique et mental.
À peine sortis de l’avion ce jeudi midi, les joueurs devaient donc prendre la direction de l’entraînement. "Nous nous sommes levés à 5 h 30 du matin jeudi pour revenir d’une destination à 2.000 km et 3 heures d’avion. Mais nous avons match donc je voulais faire une séance dès notre retour à Mons", explique Daniel Goethals.
Le but étant de faire transpirer un peu les joueurs et d’éliminer les courbatures. "Nous avons quand même fait du contact parce que nous avions des choses à préparer pour affronter le Brussels. Ils ont eu le temps de se reposer le reste de la journée mais nous avons prévu encore une séance tactique ce matin. En espérant que l’on ne paye pas en match toute cette dépense d’énergie."
Il est vrai qu’enchaîner deux rencontres de la sorte en l’espace de deux jours n’est certainement pas un cadeau fait par la ligue belge. "Il y a certainement moyen de trouver des solutions pour contenter les agendas de tout le monde afin que les clubs belges puissent être performants sur la scène européenne", soutient Big Dan. "Mais je préfère ne pas me plaindre. J’ai travaillé très dur pour un jour évoluer en coupe d’Europe en tant que coach. J’en profite donc à fond. C’est la même chose pour les joueurs que nous avons recrutés. Ils veulent jouer toutes les compétitions à fond."
Daniel Goethals est en revanche chagriné par l’attitude de certains joueurs moins expérimentés qui grimaçaient au moment de reprendre le chemin de la salle ce jeudi. "Je suis déçu : il y avait un manque de motivation, de concentration, d’écoute et une attitude qui n’est pas celle d’un professionnel qui sait qu’il joue trois compétitions en même temps. Je ne vais donc pas manquer de leur rappeler pourquoi ils sont là. Si tu n’es pas prêt à t’entraîner en rentrant d’un déplacement, tu n’as rien à faire à Mons, une équipe qui joue sur trois fronts en même temps."
Les Renards espèrent tout de même décrocher leur quatrième victoire de la saison pour rester invaincus.
La pièce enfin du côté du Brussels ?
Alors que Mons a aligné trois succès de rang en championnat, le Brussels est toujours à la recherche d’une première victoire. "Il n’y a rien de mal fait mais il faut commencer à gagner, c’est certain, commente Serge Crevecoeur. Mais quand on regarde le scénario des deux matches perdus, on aurait pu les gagner tous les deux. Personne n’aurait crié au scandale si nous avions battu Ostende et Alost. Nous avions à chaque fois 3 points d’avance en fin de match."
Ce sont cependant les entames de match qui font souvent défaut au Brussels. Les protégés du coach Crevecoeur cherchent à se calquer sur les excellentes quinze dernières minutes réalisées face à Liège mardi en Coupe de Belgique (NdlR : ils étaient menés de 23 points et ont finalement gagné). "C’est vers ça que l’on doit aller. Parce que nous jouons trop souvent en dilettante dans les débuts de match. Je ne me l’explique pas. C’est certainement mental donc c’est complexe."