Brussels - Anvers: un thriller de 50 minutes
Anvers Bruxellois et Anversois ont livré une vraie rencontre de propagande.
- Publié le 16-12-2018 à 20h59
- Mis à jour le 17-12-2018 à 08h02
Anvers Bruxellois et Anversois ont livré une vraie rencontre de propagande.
Dans le sillage d’un Amin Stevens flamboyant (20 points, 16 rebonds et 4 passes décisives) qui arrachera la première prolongation à 63 partout, le Brussels est sorti gagnant d’un thriller de 50 minutes, une rencontre qui sentait bon les playoffs de par l’intensité déployée par les dix acteurs. On se réjouit d’ailleurs déjà de revoir à l’œuvre les dix mêmes acteurs en janvier pour les demi-finales de la Coupe.
"Même dans le dur, on a continué à exécuter comme les grosses équipes mais on n’est pas une grosse équipe", relevait le coach Crevecœur.
Un coach bien en peine de citer l’élément qui a fait la différence.
"Peut-être un peu de chance, je ne sais pas. Vous savez, on perd de un point contre Ostende alors qu’on a deux ballons pour gagner la rencontre et je me demande toujours comment on échoue à Alost alors qu’on mène de sept unités à deux minutes du terme. Je pense qu’à la fin de la saison, ces moments s’équilibrent. Ce qui fait la différence, c’est notre jusqu’au-boutisme."
Sans Akyazili et Kingsley (qui sera absent jusqu’en février, les Giants n’ont pas confirmé pour l’instant une piste concrète pour le remplacer), Anvers a manqué de lucidité sur la fin. Il faut dire que le trio Lee - Tate - Vanwijn a été aligné plus de 80 % du temps.
"On a un noyau élargi duquel les jeunes nous rendent des services mais pas dans un match physique comme celui-ci", observait le coach Moors, qui fêtait ses 40 ans pour l’occasion. "Le match aurait pu pencher en notre faveur mais on a eu trop de soucis pour être dans un bon rythme offensif. Ceci dit, chaque revers est une défaite de trop. Certains dans nos rangs ont obtenu de bonnes statistiques mais je ne les ai pas beaucoup vus dans le jeu."
De 11 ans son cadet, Caleb Walker fêtait aussi son anniversaire. Avec un match et un dénouement dont il se souviendra longtemps…
Brussels - Anvers 86 a.p. 79
Brussels : 36/71 (8x3), 6/10 LF, 40 reb., 17 ass., 28 ftes. RADIC 3-0-0-0, Loubry 2-0-0-3, Foerts N.4-0-0-0, Lichodzijewski 5-5-0-2, Muya 1-2-0-0, Robeyns -, STEVENS 6-6-4-4, PECIUKEVICIUS 4-0-0-0, Gorgemans 5-4-0-0, Foerts J. 3-0-0-0, WALKER 6-2-7-4, SMITH 3-0-0-1.
Anvers : 27/68 (5x3), 20/29 LF, 41 reb., 17 ass., 16 ftes. LEE 5-2-5-5, Coppens (-), TATE 8-6-1-2, Van Den Eynde (-), VANWIJN 3-2-1-0, Sanders 6-8-0-0, Schoepen -, Tshimanga (-), BAKO 9-4-2-0, Dudzinski 2-2-0-0, KALINOSKI 3-1-0-0, Donkor 2-0-0-0.
Quarts : 27-15, 15-23, 13-14, 8-11, 9-9, 14-7.