Brian Lynch: "On est toujours en train de chercher notre style de jeu et l’identité spirou qu’on veut imposer sur le terrain"
- Publié le 21-10-2018 à 11h56
Face à Alost, Charleroi a montré la direction dans laquelle son coach souhaite voir aller son groupe. Une grosse défense, beaucoup d’intensité et des paniers faciles : vendredi soir, le Spirou a fait plaisir à son public en s’imposant très (trop) facilement face à Alost (87-70). Mais au-delà de la victoire, c’est la manière de jouer des Carolos qui était intéressante.
"On n’avait plus gagné à la maison depuis un certain temps, reconnaît Brian Lynch, le mentor sambrien. On est toujours en train de chercher notre style de jeu et l’identité spirou qu’on veut imposer sur le terrain."
Et cette identité , elle commence doucement à prendre forme. "On a vu de bons mouvements de balle et les gars peuvent vraiment construire sur cette victoire. Il y avait beaucoup d’intensité défensive, on a fait des stops alors qu’en attaque, la balle a bien circulé et on a créé des espaces pour les shooteurs."
Ce n’est pas Jean-Marc Jaumin, l’entraîneur des Okapis, qui dira le contraire. "On n’a pas été capable de répondre au défi physique alors qu’on leur a laissé trop de rebonds offensifs (17 au total). Je ne peux pas être fâché sur mon équipe car les gars ont essayé de faire de leur mieux face à l’un des prétendants à un trophée en Belgique cette année."
Brian Lynch, quant à lui, pointait encore deux points positifs : "Je retiendrai la prestation de Matt Mobley (28 points) qui était dans le dur et notre super travail au rebond offensif."
Par contre, le mentor carolo a été particulièrement déçu par la manière dont les joueurs ont terminé la rencontre.
"Peu importe le score, il faut être constant jusqu’au bout, rappelle Brian Lynch. On ne l’a pas bien fait et quand je vois un joueur comme Casero qui marque neuf points, il fallait réagir. Quand les gars montent sur le terrain, peu importe le score, qu’on soit à +10 ou à -10, ils ont la responsabilité de terminer la rencontre à un haut niveau et il faut absolument travailler là-dessus", conclut le coach carolo.
Un message clair envoyé à ceux qui ont moins de temps de jeu en général et qui ont eu l’occasion de monter sur le parquet vendredi soir. Attention de ne pas laisser filer trop d’occasion sous peine de se retrouver tout au bout du banc…