La situation des Rouches inquiète : deux ans plus tard, c’est impair et perd pour 777 Partners au Standard
Le propriétaire 777 Partners, dans le viseur de plusieurs plaintes en justice, jette une ombre sur le futur du Standard sous pavillon américain.
- Publié le 07-05-2024 à 15h08
- Mis à jour le 07-05-2024 à 17h39
Ils étaient arrivés comme les sauveurs. Leur départ, deux ans après, est désormais souhaité par les supporters, et pas seulement. 777 Partners présentait beau, avec Josh Wander en wonder boy, casquette vissée sur la tête, sourire brillant, et discours ambitieux : “Construire une équipe qui joue l’Europe chaque saison”, était le leitmotiv pour le Standard, nouvellement acquis. Les Rouches n’ont pas joué la Coupe d’Europe et ils ne sont pas sur le point de la jouer tout de suite…
Au rythme où s’accumulent les plaintes devant les justices américaine et belge, et un éventuel risque de faillite, 777 Partners pourrait purement et simplement quitter l’Europe où il détient, outre le Standard, la Genoa, le Hertha Berlin, le Red Star et Séville (pour une partie minoritaire). Vu de Belgique, et de Liège plus précisément, il va devenir très compliqué de garder une relation de confiance, déjà détériorée au fil de mois qui ont été la chronique d’une gestion mal assurée.
777 Partners donne l’impression d’être un joueur de casino qui essaie de se refaire, sans cesse. Il se dit toujours qu’il va finir par tomber sur pair, rouge et gagne. Mais il multiplie les erreurs et ne cesse de s’enfoncer, au point que tout le monde, à Sclessin, commence à s’inquiéter pour le futur. Salaires payés en retard, dettes à l’égard de fournisseurs, d’agents. C’était la pointe visible de l’iceberg. Le pire est à venir et cela n’a rien de rassurant, ni pour le Standard d’abord, ni pour le football belge ensuite.
Le Standard fête ses 125 ans cette saison, mais 777 Partners lui fait vivre un drôle d’anniversaire, en mode impair et perd.